dimanche 21 décembre 2008

MOHAMMED LE PLUS GRAND.

{ CHAPITRE 1 }
"Tu (Ô Mohammed) es d'un caractère élevé" (1)Coran 68:4
L`ORIGINE DE LA QUESTION
Il y a environ dix ans, un de mes cousins éloignés, M. Mohammed Muhtar (Farougi) (2) me remit une citation dactylographée de l'historien français Lamartine. La citation (3) tendait à démontrer que Mohammed (Ç) *, le Prophète de l'Islam, était le plus grand homme qui ait jamais vécu. Mr Muhtar prit l'habitude de me communiquer des informa tions, pensant que je pourrais en faire bon usage en temps et heures opportuns. _ Avant cela, il m'avait donné "L'appel du minaret", un ouvrage coûteux écrit par l'Evêque Kenneth Cragg.
1. Je supplie mes frères musulmans de se souvenir du verset en arabe ainsi que de sa signification.2. Mr Muhtar fut longtemps l'éditeur du journal musulman "Me Indian Views", en Afrique du Sud.3. Une citation détaillée sera trouvée p. 44.(*} Que les prières (Çalat) d'Allah et la paix soient sur lui.
L'analyse de ce livre me fit découvrir l'impérieuse duperie des orientalistes chrétiens. L'hommage de Lamartine envers notre Prophète m'inspira et j'éprouvai alors un profond désir de partager ses pensées, concernant notre nabî, avec nos frères musulmans. L'occasion m'en fut bientôt donnée. Je reçus un appel téléphonique de la communauté musul mane de Dannhauser, une petite ville du Nord de Natal, qui s'apprêtait à célébrer l'anniversaire du Saint Prophète. Ils m'invitaient à donner une conférence à cette occasion. C'était un honneur et un privilège. J'acceptai aussitôt. Lorsque l'on s'enquit, à des fins publicitaires, du sujet de ma conférence, je proposai, inspiré par Lamartine, "Mohammed (Ç), le plus grand".
DECEPTIONS RÉPÉTÉES
A mon arrivée à Dannhauser, je remarquai de nombreuses affiches qui annonçaient la réunion et indiquaient que Deedat donnerait une conférence ayant comme sujet "Mohammed (Ç), le grand". Exprimant mon inquiétude, on me répondit que cette modification dans le titre n'était, en fait, qu'une erreur d'imprimerie. Environ deux mois plus tard, je reçus une autre invita tion. Cette fois-là, elle émanait de la communauté musul mane de Prétoria, la capitale administrative de l'Afrique du Sud. Je proposai le même sujet : "Mohammed (Ç), le plus grand". A ma grande consternation, le thème fut encore transformé en "Mohammed (Ç), le grand". Les raisons et les excuses invoquées furent identiques. Ces incidents surve naient en Afrique du Sud, mon propre pays. Mais, permet tez-moi de vous citer un autre exemple de notre complexe d'infériorité (très lié au malaise de L'Umma).
PAREIL AUX USA
Lors de ma série de conférences dans les vastes Etats Unis, en 1977, je découvris que nos soldats, dans le Nou veau Monde, avaient aussi "des pieds d'argile". Parmi toutes les tristes expériences que j'ai vécues, je crois que celle-ci suffira à ma démonstration. On conseilla aux musulmans d'Indianapolis de m'orga niser une conférence avec le sujet suivant: "Ce que la Bible dit de Mohammed (Ç')" (1). Ils acceptèrent d'en faire la publi cité, mais leur timidité les en empêcha. Ils pensaient que le thème était par trop provoquant, donc ils le modifièrent au profit de "Un Prophète (Ç) dans la bible". Un titre qui ne voulait rien dire, vous me l'accorderez. Quel hindou, musulman, chrétien ou juif serait intéressé par cette conférence ? Qu'est-ce qu' "un prophète" signifie ? Pour la plupart, "un prophète (Ç)" signifie "n'importe quel prophète (Ç)", et qui souhaiterait participer à une conférence où la discussion porterait sur n'importe quel prophète (Ç) de la Bible ? Job, Joël, Jonas, Ezaü, Elisée, Ezechias ne sont que quelques-uns des prophètes cités dans la Bible. Ainsi qu'attendu, ce ne fut pas un succès.
LE COMPLEXE D'INFÉRIORITÉ
Quelle est la cause de cette maladie, de ce complexe d'infériorité ? "Oui !" Nous sommes un peuple émasculé. Le dynamisme nous a été enlevé, pas seulement par nos enne mis mais aussi par nos propres amis. Nous n'osons même pas répéter le Testament d'Allah au sujet de son bienaimé.
l. Un ouvrage portant le même titre est disponible gratuitement à l'IPCI.
"Tu es d'un caractère élevé" (1)
LES PLUS INFLUENTS
D'ordinaire, il est tout à fait naturel pour qui que ce soit d'aimer, de prier, d'adorer ou de rendre un hommage à un chef, qu'il soit gourou, saint ou prophète, et très souvent nous le faisons. Cependant, si je devais reproduire ici (2) ce que les grands musulmans ont dit ou écrit sur notre illustre Prophète (Ç), cela pourrait être retenu, parles sceptiques et les adversaires de l'Islam, comme une exagération, une fantaisie ou une idôlatrerie. Par conséquent, autorisez-moi à ne citer que des historiens impartiaux, des critiques bienveillants et même des ennemis notoires de ce Puissant Messager de Dieu - Mohammed (Ç). Si les hommages des non-musulmans ne vous touchent pas, alors vous êtes de mauvaise foi. Ne vous convertissez pas à l'Islam. Il y a déjà trop de "bois mort" sur le "navire de l'Islam".
Un livre a été récemment publié en Amérique avec pour titre : "Les 100", ou le Top Cent, ou encore les Cent plus grands de l'histoire. Un certain Michael H. Hart, historien, mathématicien et astronome, a rédigé ce roman. Il a fait des recherches en histoire, et a recherché les hommes les plus influents sur le genre humain.
Dans ce livre, il donne les cent hommes les plus influents, y compris Asoka, Aristote, Bouddha, Confucius, Hitler, Platon et Zoroastre. Il ne nous donne pas un simple
1. Je supplie mes frères musulmans de se souvenir du verset en arabeainsi que de sa signification. 2. Voir Annexe A à la fin du livre.
tableau des "100" premiers, du point de vue de leur influence sur les peuples, mais il évalue le degré de leur influence et les classe dans l'ordre de leur mérite du N° 1 au N° 100. Il nous donne aussi les raisons du classement de ses candidats. On ne nous demande pas de partager son avis, mais on ne peut s'empêcher d'éprouver de l'admiration pour la recherche et l'honnêteté de l'homme.La chose la plus étonnante, quant à ce choix, reste le fait qu'il a classé notre Nabi al-Karim, le Saint Prophète Mohammed (Ç) - à la première place (1), le premier de ses " 100". Cela confirme, inconsciemment, le Propre Testament de Dieu dans sa dernière révélation au Monde."Vous avez, dans le Prophète de Dieu, un bel exemple"
JÉSUS n° 3 !
Hart, qui attribue au prophète de l'Islam le N° 1, fait naturellement plaisir aux musulmans. De par son choix, il a choqué les non-musulmans et plus particulièrement les juifs et les chrétiens qui considèrent cela comme un affront. Quoi? Jésus, N° 3 et Moïse, N- 40 ! Pour eux, cela est très dur à
1. Avec l'aimable autorisation de Mr Hart, nous avons recopié le chapitre en entier sur Mohammed (Ç) à partir du "Top 100". Vous pouvez en obtenir un exemplaire gratuit à l'IPCI.2. Allah ; un nom propre pour Dieu Tout-Puissant dans le langage seinite, i.e. dans le langage de Moïse, Jésus et Mohammed (Ç) (que la paix soit sur eux). Pour de plus amples détails demandez "What is His name" à L'IPCI
accepter. Mais que dit Hart ? Ecoutons ses arguments "Depuis que les chrétiens sont deux fois plus nombreux (1) de par le monde, il peut paraître étrange, au début, que Mohammed (Ç) soit classé avant Jésus. II y a deux raisons majeures d cette décision. La première : Mohammed (Ç) a joué un rôle nettement plus important dans le développement de l'Islam que Jésus dans celui du christianisme. Bien que Jésus soit responsable des principaux préceptes de l'éthique et de la morale du christianisme (aussi loin que cerce-ci diffèrent du judai"sme), St Paul fut le principal révé lateur de la théologie chrétienne, son principal convertisseur et l'auteur d'une grande partie du Nouveau Testament. Mohammed (Ç), lui, était responsable tant de la théologie de I7slam que de ses principes éthiques et moraux. De plus, il a joué un rôle majeur dans la conversion h la nouvelle foi et dans l'institution des pratiques religieuses de l'Islam". Michael H. HART, "The 100", pp. 38-39.
PAUL LE FONDATEUR
D'après Hart, les honneurs de la création du christianisme reviendraient à Jésus et St Paul. Il tient d'ailleurs ce dernier comme étant le vrai fondateur du christianisme. Je ne peux pas m'empêcher de partager son avis. Parmi les vingt-sept livres du Nouveau Testament, plus de la moi tié est l'oeuvre de St Paul. Contrairement à St Paul, le Maître n'a pas écrit un seul mot des vingt-sept livres. Si vous avez l'occasion d'avoir entre les mains ce que l'on appelle "La 1. Les derniers chiffres indiquent qu'il y a 1 000 millions de musul mans dans le monde et 1 200 millions de chrétiens. Bible inoubliable", vous y verrez que chaque mot cité - pro noncé par Jésus - est à l'encre rouge, et le reste à l'encre noire. Ne soyez pas surpris par le fait que dans le dit "injîl", l'évangile de Jésus, plus de 90 % des vingt-sept livres du Nouveau Testament soit imprimé en noir ! Voici donc la sincère confession chrétienne de ce que l'on nomme l' "injîl". A présent, au cours de chaque confrontation avec les missionnaires chrétiens, 100 % des citations sont l'oeuvre de St Paul.
PERSONNE DERRIERE JÉSUS
Jésus dit "Si vous m'aimez vous garderez mes commandements" (Jean 14:15)
Plus loin, il dit
"Celui donc qui violera l'un de ces plus petits commande ments, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux..."Matthieu 5:19
Chaque chrétien polémiste à qui vous demandez "Observez-vous les lois et les commandements ?" , répondra "Non !" Si vous demandez encore "Pourquoi et si vous avez affaire à un casseur de Bible, il dira à coup sûr: "La loi est figée sur la croix", voulant ainsi dire que la Loi a suppri mé le fait que "maintenant nous vivons avec la Grâce !" Chaque fois que vous le stimulez par la parole de son Seigneur et Maître, il vous opposera quelque chose de co rinthien, de galate, d'éphésien ou de philippien, etc... Si vous demandez : "Qui sont-ils ?", Vous entendrez "Paul, Paul, Paul !" Si vous posez la question "Qui est votre Maître ?", il dira "jésus !" mais toujours il oppose Jésus à Paul Aucun chrétien instruit ne niera le fait que le vrai fonda teur du christianisme est St Paul. Dès lors Michael H. Hart était équitable et se devait de classer Jésus à la troisième place.
POURQUOI PROVOQUER LE CLIENT
Le fait que Michael H. Hart classe le Christ à la troisième place nous pose un problème sérieux. Pourquoi un Américain, qui publie un livre de 572 pages en Amérique et qui le vend, en Amérique, 15$ l'unité, fait-il en sorte de provoquer ses lecteurs potentiels ? Qui achètera son livre ? Sûrement pas les Pakistanais et les Bengalis, ni les Arabes et les Turcs ! Seuls quelques exemplaires vendus ça et là. Le nombre accablant de clients proviendra des 250 millions de chrétiens et b millions de juifs d'Amérique. Alors, pourquoi a-t-il provoqué ses clients? Ne connaît-il pas le dicton : "Le client est roi !" Si, bien sûr. Alors, pourquoi ce choix audacieux ? Avant de clore l'épisode de Hart, je l'autoriserai à présenter une der nière excuse pour sa "témérité". "Mon choix de placer Mohammed (Ç) à la tête de la liste des personnalités les plus influentes peut surprendre quelques lecteurs et peut soulever des questions de la part des autres, mais il est le seul homme de l'histoire qui ait con nu la réussite suprême tant dans le domaine religieux que "Thé 100 : a Ranking of thé Most Infuential Persons", New-York, Hart Publishing Company Inc., 1978, p. 3
QUI FURENT LES GRAND CHEFS DE L'HISTOIRE ?Time, 15 Juillet 1974,
Le Time (1), connu de par le monde entier, titre ce qui précède en première page. Dans le magazine, différents es sais étaient regroupés comme "Qu'est-ce qui fait d'un homme un grand chef ?" "Dans toute l'histoire, qui se distingue ?11, Le Time pose -la question à plusieurs historiens, écrivains, militaires, hommes d'affaires et autres. Chacun proposa un candidat d'après son propre point,de vue, aussi objective ment que cela est humainement possible, et en son âme et conscience.
QUI CONNAIT LE Dr SALAZAR
J'ai pour habitude et agréable devoir de servir de guide aux non-musulmans (2) à la plus grande mosquée de l'hémis phère sud "JAMP MASJID" à Durban. A l'occasion de l'une de ces visites et alors que j'hébergeais un couple portugais, à un moment de la discussion, l'homme dit :- "Dr Salazar était le plus grand homme du monde !" Je n'étais pas en mesure de discuter cela avec lui car je ne connaissais personnelle ment que peu de choses- sur le Dr Salazar, sauf qu'il fût à un moment donné; dictateur du Portugal, mais considéré néan moins, par beaucoup, comme un bienfaiteur pour sa nation. Le discours de mon pauvre visiteur reflétait, cependant, ses connaissances, son point de vue et ses idées préconçues.
1. Nous sommes- en litige avec ce magazine. Croyez-le si vous le vou lez, ils ont modifié. notre publicité montrée page 72. Les termes "Constitution du monde futur" devenaient, dans leur correspon dance, "Confrontation du monde futur".2. Demandez la cassette vidéo "Non-muslims in your mosque",, com patible avec les systèmes PAL et'NTSC, auprès de l'IPCI.
MOHAMMED (ç) NE PEUT ETRE IGNORÉ
Parmi les collaborateurs du "Time", ii semble qu'aucun ne pouvait ignorer Mohammed (Ç). • William McNeill, un historien américain, de l'Université de Chicago, rapporte "Si vous mesurez les fonctions de chef d'après l'impact, alors que vous devriez citer Jésus, Bouddha, Mohammed (Ç), Confucius, les grands prophètes du monde..." McNeill ne donne pas de détails, ni d'explications sur les raisons qui l'ont poussé à classer Jésus premier et Mo hammed (Ç) troisième. Sans doute, par habitude. Il est vrai semblable que McNeill soit chrétien. De toute façon, nous n'engagerons pas de polémique avec lui. Puis, vint • James Gavin, un militaire, lieutenant-général à la re traite. Il dit "Parmi les chefs qui ont marqué le plus, d travers tous les temps, je retiendrais Mohammed (Ç), Jésus-Christ, peut-être Lénine, et aussi Mao. Mais, quant au chef dont les qualités seraient appréciées aujourd'hui, je choisirais John F. Kenne Le général n'en dit pas plus. Néanmoins, nous devons le remercier. Cela demande un courage considérable que d'écrire le nom de Mohammed (Ç) avant celui du Christ (Que la Paix soit sur eux deux). Cela n'est, pas du tout, une erreur d'écriture. Jules Masserman, psychanaliste américain et professeur à l'Université de Chicago, nous donne, contrairement aux autres, les éléments de son choix. Il nous donne les raisons quant au choix du plus grand chef de tous les temps. Il veut que nous trouvions ce que nous cherchons vrai ment dans l'homme, les qualités mises à part. Nous pouvons rechercher n'importe quelle sorte de qualités, comme Mi chael H. Hart qui cherchait surtout une personne ayant le plus d'influence (1). Quoiqu'il en soit, Masserman ne veut pas que nous dé pendions de nos fantaisies ou de nos idées reçues : il veut instituer des critères objectifs de jugement avant que l'on en treprenne d'attribuer des prix de grandeur à qui que ce soit. Il dit: "Les chefs doivent remplir trois conditions N° 1 - Le chef doit entretenir le commandement Le chef, quel qu'il soit, doit être motivé par la prospérité. Il ne doit pas chercher à exploiter les autres pour satisfaire sa cupidité comme le Révérend Jim Jones de Jonestown, en Guyane, connu pour son "culte du suicide". Vous vous sou viendrez de lui comme de l'homme qui se suicida avec 910 de ses disciples, un suicide collectif ! Alors que le gouvernement des Etats-Unis s'appprêtait à l'arrêter pour certains crimes, il eut le temps de mettre son plan à exécution, à savoir, se suicider avec tous ses disci ples, de manière à ce que personne ne puisse jamais té moigner contre lui. Il versa donc du cyanure dans la limo nade et invita ses fanatiques à boire, ce qu'ils firent, et ils moururent tous dans le déshonneur ! Entre temps, l'on dé couvrait que le Révérend Jim Jones avait mis de côté 15 mil lions de dollars et avait effectué des dépôts sur son compte personnel dans des banques du monde entier. Toutes ces vic times n'étaient, en fait, qu'une source d'exploitation afin de
1. Depuis que Hart a publié son "Top 100"', de nombreuses personnes ont publié des livres ayant le même thème : "100 great golfers" (les 100 plus grands golfeurs) ou "100 great bastmen" (les 100 plus grands bastmen). D'autres encore seront publiés sans aucun doute.
satisfaire sa propre convoitise et sa cupidité. Le héros de Masserman se doit de prodiguer le bien à ses brebis, à ses ouailles et non à lui-même. N°- 2 - Le chef ou sous-chef doit prévoir une organisation sociale au sein de laquelle le peuple se sente en sécurité Contrairement aux marxistes,, aux fascistes, aux---nazis, aux néo-nazis, aux askhenazi (1), aux sionistes et leurs com pagnons de voyage, le Professeur Masserman, dans son bref essai publié dans le magazine Time, ne fait pas ressortir ce point, mais ses convictions et ses sentiments sont très clairs. I1 est à la recherche,d'un chef qui prévoit un ordre social ex empt d'égoïsme, de cupidité et de racisme : autant d'éléments auto-destructeurs". , "Nous avons toujours en nous trop de tristesse et de péchés, D'injustice, d'oppression, de mal et de haine, Toujours l'arrogance étouffe la conscience, Le :vol crée des conflits avec les âmes, et les ruines la pitié Et rend alors la chair repoussante Et réduit en poussière des idoles apparemment pures Pour l'adoration. Toujours l'ignorance avec force tente d'étouffer La Vraie Sagesse. Toujours les hommes exploitent les esclaves... S'élevant silencieusement contre la fin le l'esclavage; Toujours la cupidité dévore les biens!
1. Askhenazis : Juifs d'Allemange, d'Europe centrale et d'Europe orientale, pour, la plupart originaires de Russie et occupant illé galement la Palestine. Il y a quelque chose de prophétique dans le nom-même - les juifs font subir aux personnes des territoires oc cupés exactement ce que les nazis leur ont fait subir dans le passé.
Des faibles sous son pouvoir. Effectivement... la voix pure de l'individu Est étouffée par le vacarme rauque Des groupes et des foules qui crient d tue-tête Ce qu'ils nomment des nouveaux slogans ... Les vieux mensonges sont remis en question depuis longtemps .:." . Abdullah Yusuf `Alî N2 3 -Que le chef enrichisse son peuple de convictions Il est aisé d'évoquer la communauté de la Foi et de la Fra ternité, mais actuellement, en Afrique du Sud, il existe un millier de sectes et dénominations différentes parmi les Blancs (personnes de descendance européenne) et trois mille parmi les Noirs (personnes de descendance africaine). Les églises blanches dans mon pays participent à la multi plication des évêques noirs, mais au cours des trois cents premières années de la conquête européenne, ils n'ont pas proposé un seul évêque noir. Même maintenant, les Noirs, les Blancs, les personnes de couleur et les Indiens ne peu vent prier ensemble dans la plupart des églises réfonnées hollandaises. La haine entre les sectes chrétiennes fut décrite avec justesse par l'empereur chrétien Julien qui disait "L'hostilité de l'animal sauvage envers l'homme n'égale en rien l'hostilité des sectes chrétiennes entre elles". Sayed Amir `Alî, "Spirit of Islam", p. iii Avec les trois critères précédents, Masserman fouille l'histoire, analyse Louis Pasteur; Salk, Gandhi, Confucius, Alexandre le Grand, César, Hitler, Bouddha, Jésus et les au tres (1) pour aboutir à la conclusion que -
1. Pour l'essai complet de Masserman voir annexe C.
"Peut-être Mohammed (Ç) était-il le plus grand chef de tous les temps, qu'il réunissait ces trois fonctions (et) comme Moise mais, ce dernier, à un degré moindre". On ne peut s'empêcher d'être émerveillé par Masserman qui, en tant que juif, s'abaisse même à examiner minutieuse ment Adolphe Hitler, l'ennemi juré de son peuple. Il con sidère Hitler comme un grand chef. Sa race, la puissante na tion allemande de 90 millions d'habitants, attendait sa desti née ou sa destruction et s'en remettait à lui. Hélas, il les con duisit à leur perte. La question n'est pas Hitler, la question est pourquoi Masserman, en tant que juif américain et fonctionnaire, pro clamerait à ses compatriotes, plus de 200 millions de juifs et chrétiens, que ni Jésus, ni Moïse, mais Mohammed (Ç) (1) était "le plus grand chef de tous les temps !" Vous rendez vous compte !
QUE DISAIENT CEUX QUI DOUTAIENT ?
Michael H. Hart classe Mohammed (Ç) N° 1 de sa liste et son propre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ N° 3. Pourquoi ? "Il était corrompu !" (?)
William McNeill considère Mohammed (Ç) digne de figurer parmi les trois premiers de sa liste.Pourquoi ? "Il était corrompu !" (?)
James Gavin classe Mohammed (Ç) avant le Christ. Pourquoi ? "Il était corrompu !" (?)
Jules Masserman décerne le N° 1 à Mohammed (Ç) et le N° 2 à son propre héros Moïse. Pourquoi ? "Il était corrompu !" (?)
1. Bénédictions de Dieu sur tous Ses messagers."Devons-nous penser que toute cette chaleureuse flatterie de Mohammed (Ç) n'était qu'un misérable tour de passe passe intellectuel, une supercherie... Pour ma part, je ne peux formuler aucune supposition de la sorte... On serait à moins perdu de savoir ce que pense le genre humain si le charlatanisme suivait un tel développement et s'épanouissait ainsi dans le monde" . (1)
Déjà les sarcastiques déplorent que les Arabes aient cor rompu tous ceux qui vantent Mohammed (Ç) ou l'Islam ! Ils font trop cas de nos frères. Je répète : "C'est possible mais c'est improbable !" Pendant la seconde guerre mondiale, la Norvège n'a en fanté que d'un "Quistling" (2). Il fut jugé pour trahison et exécuté. Il est impossible que l'Amérique et l'Occident aient atteint l'âge de raison et donnent naissance à leur tour à une génération de "Quistling" éduqué grâce aux pétro-dollars dis putés au Moyen-Orient. Merci de ne pas rabaisser vos hommes honnêtes et courageux qui, sans peur, subissent les attaques malveillantes au nom de leurs convictions. Nous leur devons tous admiration ! A présent, nous avons le droit de conclure que le Dieu de Miséricorde qui, à jamais, reconnaît les efforts sincères de ses serviteurs, tient Sa Promesse faite à Mohammed (Ç), le Messager Elu.
1. Avec nos excuses à Thomas Carlyle et son "Hero and Hero worship" (Héros et le culte des héros). 2. "Quistling" a pris le sens d'une personne qui est traitre à sa nation et son pays.
"N'avons-nous pas exalté ta renommée ?"Coran 94:4
Autres interprétations (1)
N'avons-nous pas loué ta renommée ?
Et n'avons-nous pas élevé ton nom pour Toi ?
Ne t'avons-nous pas donné la renommée ?
Amis et adversaires, sans distinction, comme liés par une impulsion secrète, sont prêts à rendre un hommage spontané à ce puissant Messager de Dieu. "Alors, Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable... Alors le diable le laissa. Et voici que des anges s'appro chèrent de Jésus pour le servir" (Matthieu 4:1-11). Même le diable, parfois, prononce des paroles de l'Evangile. Le professeur K.S. Ramakhishna Rao, également philo sophe hindou, dans son ouvrage "Mohammed (Ç), le Prophète de l'Islam" (2), cite le diabolique Adolphe Hitler lui-même, afin de démontrer l'unique grandeur de Mo hammed (Ç). Le professeur, tout comme Jules Masserman, qui a pro cédé à une évaluation du Prophète (Ç) de l'Islam d'après trois niveaux (voir l'Annexe C, page 70), voit dans "Mein Kampfde Hitler un bijou à trois facettes, un élément rare qu'il a découvert dans la personne-même du héros.Citant Hitler, il dit"Un grand théoricien est rarement un grand chef. Un agitateur possède vraisemblablement ces qualités et sera tou jours un meilleur chef. Car, commander est synonyme de pouvoir bouger les foules. L'aptitude à donner naissance à des idées n'a rien à voir avec celles du commandement". Hitler poursuit'. "Réunir en un homme le théoricien, l'orga nisateur et le chef, relève pratiquement de l'impossible sur cette terre, et c'est en cela que se résume la grandeur".
1. Ces citations proviennent de traductions différentes du Coran. Ce ne sont pas des versions indépendantes du Coran. Pour "What is a version" (Quelle version), demandez mon livre "Is the Bible God's Word ?" (La bible est-elle le livre de la parole de Dieu ?). 2. Disponible gratuitement à l'IPCI.Professeur Rao conclut par ces mots : "Le monde a vu, en la personne du Prophète (Ç) de l'Islam, le plus rare phénomène sur terre, évoluant en chair et en os,".
PRATAGER LA COLERE
Avant que quiconque n'attaque le Professeur pour ses tendances exagérées et pour "corruption", laissez-moi vous donner quelques autres noms d'adorateurs de Mohammed (ç)
"Mohammed (Ç) était l'âme de la Bienveillance et son in fluence était ressentie et jamais oubliée par ceux qui l'approchaient".Un érudit hindou, Diwan Chand Sharma dans 'The Prophets of the East", Calcutta, 1935, p. 122
"Quatre ans après la mort de Justin, A.D. 569, naissait à la Mecque, en Arabie, l'homme qui, parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence (1) sur la race humaine ... Mohammed (Ç)". John William Draper, M.D. LLD dans "A History of , the Intellectual Development of Europe", Londres, 1875
"Je me demande si un homme, quel qu'il soit, ait jamais changé aussi peu face â des conditions extérieures aussi considérablement modifiées". R.V.C. Bodley dans "The Messenger", Londres, 1946, p. 9
"Je l'ai étudié - le merveilleux homme - et à mon avis, loin d'être un anté-christ, il mérite le titre de Sauveur de l'humanité". Georges Bernard Shaw dans "The Genuine Islam", Vol. I, N4 81936
"Grâce à une destinée absolument unique dans toute l'histoire, Mohammed (Ç) est le triple fondateur d'une nation, d'un empire et d'une religion". R. Bosworth-Smith dans "Mohammed and Mohammedanism", 1946
"Mohammed (Ç) fut la personnalité qui a connu la plus grande réussite parmi tous les personnages religieux" "Encyclopedia Brittanica", 1lème édition
l. Je me demande si Michael H. Hart, en tant qu'historien, avait hésité à s'inspirer de la remarque de Draper pour écrire ses "The 100", un classement des plus influentes personnes dans l'histoire ? Voir page 8. Avez-vous demandé votre exemplaire gratuit du chapitre sur Mohammed (Ç) tiré du 'Top 100".
{ CHAPITRE 2 }
DU PASSE HISTORIQUE
Il n'est pas si difficile de donner plus d'une douzaine de citations élogieuses des adorateurs et critiques de Mo hammed (Ç). Malgré leur objectivité, des esprits malsains peuvent toujours lancer des calomnies. Il convient, à pré sent, que le lecteur fasse une incursion dans le passé. C'était le vendredi 8 mai 1840, il y a presque 150 ans, à cette époque faire des compliments sur Mohammed (Ç) était sacrilège et les chrétiens occidentaux. étaient alors élevés dans la haine de Mohammed (Ç) et de sa religion, tout comme à une époque, dans mon pays, on dressait les chiens contre les personnes de couleur (1). A cette époque, Thomas Carlyle, -l'un des plus grands penseurs du siècle passé, ré digea une série de conférences portant sur "Les héros et le culte des héros".
MALADIE EN VOIE DE DEVELLOPEMENT
Carlyle dévoila cette idée préconçue et incompréhensible de son peuple, au début de son entretien. Il fit référence à un des géants de la littérature, un savant hollandais, personnage érudit et homme d'état, de surcrdit connu sous le nom de
1. Au fait, les chiens ne distinguent pas les couleurs.
Hugo Grotius (1) qui avait rédigé une invective acerbe et exagérée contre le Prophète (Ç) de l'Islam. Il accusait fausse ment le Prophète d'avoir dressé des pigeons à aller récupérer des petits pois dans ses oreilles. Grâce à ce stratagème, il pouvait ainsi tromper son peuple et lui faire croire que le Fantôme Sacré, réincarné dans la colombe, lui transmettait les révélations divines qu'il devait alors transcrire dans son livre, le Coran.Sans doute, ce conte de fées fut-il inspiré à Grotius par sa lecture des Saintes Écritures :
"Il vit l'Esprit de Dieu descen dre comme une colombe et venir vers lui'.Matthieu 3:16
OU SE TROUVE L'AUTORITÉ ?
Pococke, un autre intellectuel de cette époque, digne de respect qui, tout comme St Thomas, ne croit que ce qu'il voit (Jean 20:25) réclamait la preuve concernant Mohammed (ç), les pigeons et les petits pois ? Grotius lui répondit: "Il n'y a pas de preuve !" Il eut alors le sentiment que cette histoire avait été inven tée pour satisfaire son public. A son avis, tout comme celui de son public, d'ailleurs, l'histoire des pigeons et des petits pois était plus vraisemblable que celle de l'Archange dictant à Mohammed (Ç). Ces "faussetés" déchirèrent le cœur de Carlyle. Il hurla"Le mensonge façonné avec de bonnes intentions desti nées,à cet homme ne déshonorent que nous". Thomas Carlyle
1. Thomas Carlyle, On Heroes Hero-worship and the Heroee in Histo ry, London, 1959, p. 57.
LE PROPHETE-HÉROS
Carlyle était un homme de génie et Dieu lui fit le don d'élocution. A sa façon, il désirait remettre les choses à leur place. Il envisagea de donner une conférence et il choisit un thème provocateur "Héros ainsi que Prophète (Ç)". Son choix se porta sur Mohammed, le Prophète-héros, qui fut aussi l'homme le plus calomnié de son époque ! Non pas Moïse, David, Salomon ou Jésus, mais Mohammed (Ç) ! (1) Afin d'apaiser le ras-de-marée de braves compatriotes an glicans (de l'Église d'Angleterre), il s'excusa ainsi "Étant donné qu'il n'y a pas de danger pour notre Bien séance ni pour aucun de nous, musulmans, j'ai l'intention de dire tout le bien que je peux". En d'autres termes, lui comme son auditoire ne crai gnaient l'occasion pour faire l'éloge de Mohammed (Ç). S'il avait eu le moindre doute quant à la force de leur croyance, il n'aurait pas pris ce risque. A une époque qui connaît la haine et la malveillance vis-à vis de ce qui est islamique et un public sceptique et cynique, Carlyle exposait largement une vérité éclatante sur son hé ros. Que ceux qui méritent d'être glorifiés le soient. C'est ce que signifie le seul nom de Mohammed (Ç) - Le Glorifié - Le Louable. Parfois, Carlyle utilise des mots et des expressions qui pourraient ne pas faire plaisir aux croyants musulmans, mais il faut lui pardonner car il s'était engagé dans une voie diffi cile et son travail fut couronné de succès. Il rendit à notre héros un hommage vibrant et passionné
1. Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur tous ses serviteurs.et le défendit face aux accusations mensongères et aux ca lomnies de ses ennemis, tout comme l'avait fait avant lui le prophète pour Jésus et sa mère (l).
SA SINCERITE
a) "La sincérité du grand homme est telle qu'il ne peut en parler : non, je suppose, qu'il est conscient plutôt du manque de sincérité, mais quel homme peut observer à la lettre la Loi de la Parole pendant une journée entière? Non, le grand homme ne se glorifie pas de sincérité, tant s'en jàut, il ne se demande pus s'il est sincère : je dirais que sa sincérité est innée : il ne peut qu'être sincère". "Heros and Hero-Worship", p. 59 b)
b) "Une grande âme silencieuse; il était de ceux qui ne peuvent être autrement que sincères et convaincus, et que la nature elle-même a créé sincères. Alors que d'autres se complaisent dans des formules et des ouie-dire; contents de leur sort, cet homme ne pouvait se ,soustraire aux formules. 11 était seul avec sa propre conscience et la réalité des choses... Une telle sincéri té, ainsi qu'on veut bien la nommer, possède en réali té quelque chose de divin. Le discours d'un tel homme est semblable à la voix qui émane du cœur même de la nature. Les hommes écoutent et doivent écouter ce discours mieux que tout autre... Le reste n'est que futilité en comparaison". "Heros and Hero-Worship", p. 71 l.
Voir "Mohammed {ç}, le successeur naturel du Christ" par l'auteur.
Dans son très long discours, Carlyle n'eut pas l'occa sion d'indiquer les sources de ses références. J'indiquerai seulement un incident survenu au cours de la vie du Prophète (Ç), un incident qui reflète le très haut degré de sa sincérité alors qu'il transcrivait une révélation dans le.Saint Coran; même si cela devait le rabaisser un tant soit peu du fait qu'il exprimait quelque ardeur naturelle et humaine.
REMONTRANCE TELLE QUE RÉVÉLÉE
Cela se passait dans les tous premiers jours de sa mission à la Mecque. Mohammed (Ç) était profondément occupé à essayer de soustraire les chefs au paganisme quraish pour leur enseigner sa doctrine.
Apparemment, l'un d'entre eux lui prêtait une oreille attentive lorsqu'un aveugle, qui répondait au nom de 'Abdullah b. Umm-i-Makûm, voulut intervenir dans la dis cussion, désireux surtout d'attirer l'attention sur lui. Le Prophète (Ç) ne dit rien, mais il lui vint à l'esprit une idée (pourquoi n'êtes-vous pas patients, ne voyez-vous pas que votre impatience peuLme coûter (la conversion de) ces hommes ?). Je crois qu'on ne "soumettrait pas à la question" le commun des mortels, les pêcheurs et les saints pour avoir commis un tel lapsus, mais ce fut le cas pour Mohammed (Ç). Dieu ne l'a-t-il pas choisi et ne l'a-t-il pas glorifié d'un titre protecteur ?
"Tu es d'un caractère élevé"
Coran 68:4
SA DÉSAPROBATION
Alors que Mohammed (Ç) s'entretenait avec les païens de sa tribu, Dieu Tout-Puissant envoie Gabriel, l'Ange de la révélation avec cette exhortation :
"Il s'est renfrogné et il s'est détourné parce que l'aveugle est venu à lui Qui te fera savoir Si, peut-être, celui qui se purifie Ou s'il réfléchit de telle sorte Que le rappel lui soit profitable ?"
Coran 80:1-4
Le Saint-Prophète (Ç) n'appréciait pas du tout l'inter ruption. Les sentiments du pauvre homme avaient sans doute été blessés, mais, Lui dont le bon caeur avait toujours compati aux pauvres et aux affligés, eut une nouvelle Révé lation de son Dieu et, sans la moindre hésitation, la divulgua pour l'éternité ! Plus tard, chaque fois qu'il rencontrait l'aveugle, il le re cevait avec bienveillance et le remerciait car, grâce à lui, (l'aveugle), le Seigneur s'était souvenu de lui. Alors que Mohammed (Ç) était hors de Médine, l'aveugle fut nommé deux fois gouverneur de la ville. C'était ainsi que s'exprimaient la sincérité et la gratitude du Prophète-héros de Carlyle.
SA FIDÉLITÉ (1)
"C,est une grâce illimitée... il n'oublia jamais cette bonne KhadJîja. Longtemps après, `Aîcha sa jeune femme préf érée, une femme qui se distingua de son vivant, parmi les musulmans, grâce à ses différentes qualités; cette jeune et brillante `Aîcha un jour, le questionna : "A pré sent, ne suis-je pas meilleure que Khadî jâ ? Elle était veuve, âgée et n'avait plus très belle allure : tu m'aimes mieux que tu ne l'as jamais aimée ?. . . Non, par Allah !" répondit Mohammed (Ç). "Non, Par Allah ! Elle a cru eq moi lorsque personne ne croyait en moi. De par tout le inonde entier, je n'avais qu'une amie et c'était elle"." "Heros and Hero-Worship", p. 76
C'eût été plus facile de repousser la tentation du diable que de succomber à une jeune femme aussi aimable, brillante et belle que Madame `Aîcha Siddiqa. Pourquoi ne pas la lais ser apprécier le doux et apaisant baume de la batterie ? Cela ne nu;sait à personne. Même la conscience de Bibi Khadîja, mère de la fidèle, apprécierait la finesse de cette ruse. Avec Mohammed, il n'y a pas de honte, ni de mensonge innocent. De tels traits de caractère nous dépeignent l'homme à travers quatorze siècles... le véritable fils de la mère que nous partageons.
AL-AMIN, LE FIDELE
a) "Un homme, défenseur de la vérité et de la fidélité, juste dans ses actions, ses paroles et ses pensées. Ils constatèrent qu il voulait toujours dire quelque chose, un homme aux propos plutôt taciturnes, silencieux quand il n'avait rien à dire, mais plein de pertinence, avisé et sincère quand il prenait la parole; et insistant toujours sur les problèmes. C'est là la seule sorte de discours qui vaille la peine d'être prononcé !" "Heros and Hero-Worship", p. 69 b)
1 . Quelques versets sur la fidélité sont indiqués en Annexe D.
b) "Naturellement Mohammed (Ç) offensa les Quraish, gardiens de la Ka'ba, superintendants des idoles. Un ou deux hommes influents s'étaient alors joints à lui la nouvelle se sut et se répandit aussitôt, ce qui, bien sûr offensa tout le monde". (1) "Heros and Hero-Worship', ,p. 77
"Pas un homme doucereux ! Une férocité franche si né cessaire émane de lui. il dit les choses ouvertement ! II évoque souvent la guerre de Tabuc : ses hommes, beaucoup d'entre eux, refusèrent d'avancer, invoquant la chaleur, la moisson et bien d'autres choses encore. Il ne pourra jamais l'oublier. Votre moisson ? Elle ne dure qu'une journée. Qu'adviendra-t-il de votre moisson pendant l'éternité ? La canicule ? Oui, il fait chaud, mais l'enfer sera encore plus chaud ! Parfois, il lance une phrase ironique et brutale : il dit aux incroyants qu'ils ne feront pas le poids !" "Heros and Hero-Worship", pp. 95-96
Rappelez-vous, il y a cinquante ans, Thomas Carlyle proféra ces paroles, et pis encore, en Angleterre face à un auditoire chrétien surpris et ahuri. L'histoire ne nous expose pas
1. Les juifs haïssaient le prophète (Ç), les chrétiens haïssaient le prophète (Ç), les polythéistes haïssaient le prophète (Ç) et les hypocrites haïssaient le prophète (Ç). C'est la loi du mensonge que de haïr la vérité. La lumière fait reculer l'obscurité mais l'obscurité ne fait aucun cadeau à la lumière.
d'une manière vivante les discussions et les débats qui suc cédèrent à cette conférence. Il tint sa promesse : "Mon inten tion est de dire du bien de Lui (son prophète-héros), ce que 'e fais" et il poursuivit son discours défendant Mohammed (ç) contre les accusations mensongères et les calomnies de ses ennemis
ACCUSATION DE FAUX
a) "Un homme perfide fonda une religion ? Pourquoi cet homme ne peut-il pas construire une maison en briques? S'il ne connaît pas et ne respecte pas scrupu leusement les qualités du mortier, de la terre cuite et de tout ce qu'il entreprend, ce n'est pas une maison qu'il fera mais un monceau de détritus qui ne résistera pas à douze siècles (1), ne logera pas 180 millions de per sones (2), et s'écroulera d'un coup... les apparences sont trompeuses (3). C'est comme un faux billet de banque qu'ils font sortir de leurs mauvaises mains : d'autres seront punis pour eux. La nature se révèle dans les flammes. Les révolu tionsfrançaises et d'autres du même style déclarent avec une terrible véracité que les faux billets sont bien faux". "Heros and Hero-Worship", p. 58 .
b)"Le fait-même qu'il vivait dans cet endroit tout à fait in attaquable, calme et ordinaire, était contraire à la théorie de l'imposteur jusqu'à ce que ses annnées les plus dures soient passées.11 avait atteint la quarrantaine sans n'avoir jamais évoqué quelque missiogn providen tielle... Toute son ambition semblait se résumepr jusqu'ici à avoir un vie honnête, à sa 'popularité" et rien d'autre que la bonne opinion des voisins qui le cornnaissaient". "Heros and Hero-VWorship", p. 70
c) "Ambition ? Qu'est-ce que toute l'Arabie pourrait faire pour cet homme, avec la couronne du grcec Héraclès, du Perse Chosroes et toutes les couronnes - de la terre ? Que pourraient-ils faire tous pour lui ? (Cela n'avait rien à voir avec le paradis là-haut, ni l'enfer plus bas. Toutes les couronnes, souverainetés et arutres, où se ront-elles dans quelques années ? Etre Sheikh de la Mecque ou d'Arabie et i posséder un peu de boiserie dorée, est-ce que cela les seauverait ? Il pensa fermement que non. Nous laissons cela à la bonne appréciation des imposteurs, tous autant non crédibles et supportables qu'ils soient, jiustes bons à être bannis par nous ". "Heros and Hero-Worshnip", pp. 72-73
1. Maintenant 14 siècles ? ; 2. Aujourd'hui 1 000 millions. 3. Avoir l'apparence de la vérité ou du plausible, mais en réalité tout est mensonge.
ACCUSATION DE PÉCHÉ
"Des fautes ? Les plus grandes se doivent d â être incons cientes . On pourrait croire que les lecteurs. de la Bible, en premier lieu, le savaient. Qui est appelé ici "l'homme selon le cceur de Dieu ?" David, lêe roi hébreu s'est perdu dans le péché, les crimes les phius noirs et il n'y avait là aucun désir de pécher. (1) Sur ce, les incroyants ricanent et demandent : "Votre homme est-il à l'image du cceur de Dieu ? Le sarcas me, je dois l'admettre, n'est à mon avis que superfi ciel. Que reproche-t-on ? Quels sont les points de repère d'une vie, si son secret le plus intime, le re mords, le désir, la vérité, souvent bafoués et sa lutte perpétuelle sombrent dans l'oubli ? Cela ne s'applique pas à l'homme qui suit bien son chemin. Le repentir n'est-il pas parmi les sentiments celui qui soit le plus divin pour un homme ? Je dis que le péché le plus grave était assurément le mépris de tous péchés : c'est la mort; le cceur prend conscience de sa séparation d'avec la sincérité, l'humilité et la réalité; c'est la mort: aussi claire que de l'eau de roche". "Heros and Hero-Worship", p. 6
ACCUSATION DE "L'ÉPÉE"
Le plus grand crime, le plus grand péché de Mohammed (Ç) aux regards des chrétiens de l'Occident est qu'il n'a pas accepté d'être tué, "crucifié" par ses ennemis et qu'il se dé fendit, ainsi qu'il défendit sa famille et ses disciples, et fi nalement il vainquit ses ennemis. Le succès de Mohammed (Ç) est entaché par la déception profonde des chrétiens : il ne croyait pas au sacrifice humain pour sauver les autres. Il croyait et vivait selon ses croyances. "En l'état actuel des choses, chacun a le droit de défendre sa personne et ses biens et de se montrer hostile pour sa satisfaction personnelle et par esprit de vengeance" .
1. C'est l'idée juive et chrétienne du Prophète de Dieu. Il accuse leurs prophètes d'incestes, d'adultères, et même de meurtres. Ils les accu sent de crimes horribles au nom de la Sainte Bible.
C'est ce que dit Gibbon, le grand historien dans "Déclin et chute de l'empire roimain ". Sa lutte et sa victoire sur les forces athées et celles du diable font s'exclamer les éditeurs de l'Encyclopédie Britan nica, Mohammed (Ç) serait ... le personnage ayant conrnu le plus de réussite parmi toutes les personnalités religieuses. Comment les ennemis de l'Islam peuvent-ils considérer l'exploit phénoménal de Mohammed (Ç), sinon en :répandant le bruit qu'il imposa sa religion à la pointe de l'épéce ? Qu'il a creusé le chemin de l'Islam en prenant les gens de ha gorge!?
a) "L'histoire qui est claire sur ce point : la légende des musulmans fanatiques s'abattant sur le monde imposant l'islam, à la pointe de l'épée, aux peueles vaincus, est un des plus fantastiques et absurdes mythes que les historiens ont pu répéter".
De Lacy O'Leary dans "Aux carrefours de l'Islam", Londres, 1923, p. 28
Il n'est nul besoin d'être historien comme O'Leary pour savoir que les musulmans ont dominé l'Espagme pendant 736 ans. La plus longue domination des musulmans par les chrétiens est de 500 ans, au Mozambique, un terriltoire pris à un gouverneur arabe qui répond au nom de Mûsa-Bin Baique, un nom d'ailleurs qu'ils prononçaient qu''avec difficultés d'où le nom de Mozambique. Même à présent, après cinq siècles de souveraineté chrétienne, le pays Mste à 60 % musulman. Toutefois, après huit siècles passés en Espagne, tous les musulmans en avaient été expulsés de telle sorte que pas un seul homme puisse répondre à l'appel de la prière., Si les mu sulmans avaient réellement fait appel à la force militaire ou économique, alors il ne serait pas resté un seul chrétien en Espagne pour les bouter hors du pays. On peut, bien sûr, reprocher aux musulmans l'exploi tation, mais on ne peut les accuser d'avoir utiliser les armes pour convertir les Espagnols à l'Islam. Aujourd'hui, l'Islam se propage de par le monde et les musulmans n'ont pas d'épée ! (1) Les musulmans furent aussi les maîtres de l'Inde pendant mille ans, mais en fin de compte, lorsque le sous-continent obtint son indépendance, en 1947, les Hindous reçurent les 3/4 du pays et les musulmans le reste, soit 1/4. Pourquoi ? Parce que les musulmans n'imposèrent pas l'Islam aux Hindous. En Espagne et en Inde, les musulmans n'étaient pas des modèles de vertu, mais ils obéissaient à la lettre aux lois coraniques.
"Pas de contrainte en religion La voie droite se distingue de l'erreur".
Coran 2:256
Les conquérants musulmans comprirent à partir de ce commandement que la contrainte était incompatible avec les vrais religions :
1. Voir le tableau p. 40 : "La croyance qui se propage le plus vite".
La religion repose sur la Foi et la Volonté et serait dé nuée de sens si induite par la force. La force permet les con quêtes, pas les conversions.
La Vérité et l'Erreur ont été si clairement dévoilés par Dieu qu'il ne devrait plus y avoir de doute dans les esprits des personnes de bonne volonté, ni dans les principes de la Foi.
La protection de Dieu est permanente et son but reste de nous mener des profondeurs de l'obscurité vers la plus éblouissante lumière. (i)
Sauf quelques excentriques, ça et là, les musulmans, dans leur totalité, appliquent la loi de Dieu dans le pays où ils sont à forte domination. Mais que peuvent dire les ennemis quant aux pays où pas un seul soldat musulman n'a posé le pied ?
Indonésie : il est reconnu que plus de 100 millions d'Indonésiens sont musulmans et pourtant aucune armée de conquête n'a jamais mis le pied sur une seule des deux mille îles.
Malaisie : un pourcentage incroyablement élevé des habi tants de ce pays est musulman, alors qu'aucun soldat musulman n'y a jamais mis le pied.
Afrique : la majorité des peuples de la côte orientale de l'Afrique jusqu'au Mozambique, tout comme la plupart des habitants de la côte orientale du continent sont mu sulmans, bien que l'histoire ne parle à aucun moment de hordes d'envahisseurs musulmans. Quelle épée ? Où était cette épée ? Le négociant arabe a fait son travail. Sa conduite irréprochable et la droiture de sa morale ont permis au miracle de la conversion de s'accomplir.
"Tout ce que vous dîtes semble incontestable M. Deedat", répondent les polémistes chrétiens, "mais nous évoquons l'Islam à ses débuts et la façon dont votre Prophète (Ç) con vertissait les païens à sa foi ! Comment faisait-il sinon par l'épée?"
1. a), b) et c) sont des notes de Yûsuf `Alî sur le commentaire du verset 2:256. Vous pouvez demander la traduction avec plus de 6 000 notes explicatives à l'LP.C.I
UN CONTRE TOUS
Nous ne pouvons pas faire mieux que d'autoriser Thomas Carlyle en personne à défendre son prophète-héros contre cette accusation mensongère.
"L'épée en vérité : mais d'où vient cette épée ? Toute nou velle idée, à son origine, fait précisément partie des mi norités. Dans la tête d'un seul homme, là, elle fait sa place. Un seul homme contre tous les hommes. Qu'il se soit servi d'une épée pour essayer de transmettre l'idée, ne le touchera pas. Vous devez avant tout avoir votre épée ! En somme, une idée se transmet elle-même, comme elle peut. A notre avis, la religion chrétienne n'a pas tant dédaigné faire usage des armes dès lors qu'elle a pu s'en procurer. La conversion des Saxons par Charlemagne ne se fit pas par des sermons"
"Heros and Hero-Worship", p. 80
A quarante ans, lorsque Mohammed (Ç) annonça sa mis sion émanant du paradis, il n'y avait pas de parti politique, ou de royauté et assurément pas de famille ou de tribu pour le soutenir. Son peuple, les Arabes, qui était plongé dans l'idolâtrie et le fétichisme n'était pas du tout un peuple do cile, mais plutôt un peuple inconstant, en proie à des guerres internes et fratricides : sujet "à toutes sortes de sincérités fé- roces" (Carlyle). Un homme n'ayant qu'une seule main, n'a rien moins besoin que d'un Miracle pour sevrer un tel peu ple. Le miracle fut. Seul Dieu pouvait permettre à l'Islam et Mohammed (Ç) de triompher avec une légère et très imper ceptible aide. Dieu tint sa promesse:
"N'avons pas exaltéta renommée?"
{ CHAPITRE 3 }
Aujourd'hui, la religion qui se propage le plus vite
L'ÉPÉE DE L'INTELLIGENCE
L'ennemi, le sceptique, le missionnaire et le flot passif de leurs disciples n'auront de cesse de répéter que "l'Islam s'est transmis à la pointe de l'épée !", mais ils ne se risquent pas à pondre à notre question - "Qui eorromput Carlyle ?" - En 1840, alors que Carlyle prenait la défense de Mohammed (Ç) et réfutait la version de l'épée, il n'y avait personne à ses côtés. Le monde musulman connaissait une situation diffi cile. Les pays de l'Islam étaient sous le joug des chrétiens, sauf quelques-uns comme la Perse, l'Afghanistan et la Tur quie qui bénéficiaient d'une indépendance fictive. Pas de richesses à exhiber, ni de pétro-dollars pour corrompre ! C'était hier et même avant, mais que dire aujourd'hui à notre époque moderne ? On prétend, d'après le tableau ci après, que "l'Islam est la religion qui connaît l'extension la plus rapide du monde". Le total de l'augmentation de toutes les sectes et dénominations du christianisme stagnait à 138% alors que l'Islam connaissait une augmentation de 235 % du rant ce même demi-siècle. En Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, il est confirmé que l'Islam est la croyance qui "croît" le plus rapidement. On dit qu'en Grande-Bretagne, il y a plus de musulmans que de méthodistes dans le pays. Vous avez le droit de poser la question : "Quelle épée ?" Thomas Carlyle répond "L'épée, évidemment !" (1). C'est l'épée de l'intelligence ! C'est l'accomplissement d'une autre prophétie
UN DEMI-SIECLE CRUCIALPOUR LA RELIGION
par Weith W. Stump
Nous soulignons les développements les plus significatifs Principales religions du monde 1934-1984NOMBRE D'ADHERENTS en 1934s et en 1984
Bouddhisme
Christianisme
Catholicisme roman
Protestantisme
Orthodoxeoriental
1934
150.180.000
882.400.000
331.500.000
206.900.000
144.000.000
1984
245.000.000
7.000.000.000
565.000.000
324.000.000
92.000.000
+63%
+47%
+70%
+57%
+36%
Confucianisme
Hindouisme
Islam
Judâisme
Shintoïsme & Taoïsme
1934
350.800.000
230.150.000
209.020.004
15.630.000
25.000.000
1984
305.000.000
500.000.000
700.000.000
15.000.000
63.000.000
-13%
+117%
+235%
-4%
+152%
the. PLAIN TRUTH
*Source: Almanach du Mondial et le livre "Book of facts",1935. **Source: Almarmch du Reader Digest et le Yearbook, 1983.
1. Voir la citation complète n° - 7, P. 37.
"C'est lui qui a envoyé son Prophète (ç) avec la directionet la religion vraie pour la faire prévaloir sur toute autre religion. - Dieu suffitcomme témoinCoran 48:28
La destinée de l'Islam est donnée ici dans le détail et dans les ternes les plus clairs. L'Islam doit maîtriser, triompher et supplanter toute autre religion.Que Lui (Dieu Tout-Puissant) la (la Religion) fasse régner sur toutes les religions ... En arabe, le mot est "dîn" (1) (dont le sens littéral est "mode de vie"). Il se place au-dessus de toutes les religions, qu'il s'agisse de l'hindouisme, du bouddhisme, du christia nisme (2), du judaïsme, du communisme ou de toute autre "isme". C'est le destin du "dîn" d'Allah. Le même verset co ranique est répété au chapitre 61, verset 9 et il se termine avec cette légère différence."Pour la placer au-dessus de toute autre religion, en dépit des polythéistes".
1. En général, traduit par "religion".2. A l'époque de Thomas Carlyle, ce terme était rattaché au christia nisme.
LE TRIOMPHE DE L'ISLAM.
L'Islam règnera. Dieu l'a promis et il dent ses promesses. Mais, comment ? Avec l'épée ? Même pas avec le fusil à la ser si nous le possédions ! Et même, l'utiliserions-nous alors? Le Coran nous interdit l'usage de la force comme moyen de conversion, bien que le verset prédise que l'Islam dominerait les autres religions. Ses enseignements ont com mencé à connaître le succès, et son influence sur les autres idéologies religieuses et les doctrines des différentes écoles de pensées s'accroît encore. Ce n'est pas au nom de l'Islam, mais plutôt à celui de la réforme et des amendements que les doctrines de l'Islam ont été rapidement rattachés aux diffé rents ordres religieux. De nombreux faits, qui sont d'essence exclusivement islamique et qui étaient jadis inconnus, ou qui étaient auparavant opposés corps et âme aux autres fois, font à présent partie intégrante de leurs croyances,"La FraternitéL'abolition du système de caste et de l'intouchabilité Le droit des femmes d l'héritageL'ouverture des lieux de culte d tousL'extension de l'interdiction des boissons alcooliséesLe vrai concept de l'unité de Dieu".
Un seul mot au sujet du dernier point ci-dessus, avant de poursuivre. Demandez à n'importe quel croyant polythéiste (1), panthéiste (2) ou adepte de la trinité : en combien de Dieu croyez-vous ? Il frémira d'horreur en répondant n'importe quoi plutôt qu'UN SEUL. Ceci est la conséquence du monothéisme rigoureux de l'Islam.
1. Polythéiste : qui croit en plusieurs dieux. 2. Panthéiste : celui qui croit que tout est Dieu."La foi de Mohammed (ç) n'est plus, d présent, soup çonnée d'être équivoque et le Coran est le testament plein de gloire de l'unité divine". Gibbon, "Decline and Fall of the Roman Empire"
LA RÉPONSE DES NON-MUSULMANS
Presque tous les défenseurs de Mohammed (Ç) qui récu sèrent les bruits qui couraient et par lesquels il aurait imposé sa religion à la pointe de l'épée, étaient des occidentaux. Voyons, à présent, ce que certains non-musulmans occiden taux disaient à ce propos
a) "Plus j'étudie plus j'apprends que la force de 17slam ne se puise pas dans l'épée-".
Mahatma Gandhi - le père de l'Inde moderne - dans "Young Indiâ
b) "Ils (les opposants d Mohammed (Ç)) voient le feu et non la lumière, ta laideur et non la beauté. Ils déforment et présentent chaque belle qualité comme un défaut capi tal, donnant ainsi l'image de leur propre université... Ces opposants sont aveugles. Ils ne peuvent même pas voir que la "seule épée" que Mohammed (Ç) bran dissait était celle de la Miséricorde, de la compassion, de l'amitié et du pardon, l'épée qui vainc les ennemis et purifie les cours. Son épée était plus acérée qu'une épée sculptée dans l'acier".
Pandit Gyanandra Dev. Sharma Shastri à la conférence de Gorakhpur (Inde), 1928.
c) "II préféra partir que de combattre son propre peuple, mais lorsque l'oppression écrasa la tolérance, il s'arma de son épée pour se défendre. Ceux qui pen sent que ta religion peut être imposée par ta force sont des fous qui ne connaissent rien de la religion, ni du monde. Ils sont fiers de cette conviction par ce qu'ils vivent loin, bien loin de la vérité.
Un journaliste sikh dans "Nawan Hindustan", Delhi, 17/11/1947.
Rudyard Kipling disait : "L'épée, c'est l'est et l'ouest, jamais les deux ne se rencontreront !" Il avait ton ! Pour dé fendre Mohammed (Ç), TOUS, vraiment tous ceux qui ne sont pas aveuglés par des idées préconçues s'uniront.
TROIS AUTRES CRITERES
Quatorze ans après que Thomas Carlyle ait donné sa con férence sur le Prophète-héros, un Français, Lamartine, rédi gea l'histoire des Turcs. Soit dit en passant, les Turcs sont musulmans. Lamartine évoqua quelques aspects de l'Islam et de son Créateur. Tout comme notre Jules Masserman (voir p. 14) qui a imaginé trois critères objectifs pour cerner la grandeur du commandement; il y a cent ans, Lamartine avait donc évoqué trois autres critères objectifs pour vans mettre la grandeur. Nous devons prêter quelque attention aux idées des occidentaux. Lamartine écrit
"Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens et l'immensité du résultat (1) sont les trois mesures du gé nie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne d Mahomet ?" La martine termine ce long discours littéraire par ces mots) "Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, con quérant d'idées, restaurateur de dogmes rationnels, d'un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Mahomet! A toutes les échelles où l'on mesure la grandeur hu maine, quel homme fut plus grand ?
Lamartine, "Histoire de la Turquie", Tome I, Livre premier, XCV, Paris, 1854, pp. 277-280
1. La citation complète du livre de Lamartine se trouve en Annexe B de ce livre.
La réponse à la question "Existe-t-il quelqu'un de plus grand que lui ?" est contenue dans la question elle-même. Il dit, implicitement: "Il n'existe pas de plus grand homme que Mohammed (Ç). Mohammed (Ç) est le plus grand qui ait ja mais vécu!"
"N'avons-nous pas exalté ta renommée ?"
Coran 94:4
Avant que d'absoudre Lamartine pour avoir montré quelque favoritisme, partialité ou avoir même été accusé de corruption, nous observerons ses trois critères et verrons s'ils sont motivés dans le cas de Mohammed.
1. LA GRANDEUR
L'histoire dira que lorsque Mohammed (Ç) fut envoyé pour entreprendre sa mission, l'humanité vivait alors sa péri ode la plus sombre. Le fort besoin de l'émergence de prophètes dans chaque point du monde, ou l'envoi d'un messager, de la superstition, de l'égoïsme, du polythéisme, du mal et de l'oppression se faisaient sentir. C'était alors le sentiment de toute l'humanité. Et Dieu Tout-Puissant dans sa Sagesse choisit son Prophète dans les ruisseaux de l'Arabie pour en faire son Messager Universel. u le consigne de cette façon dans le Noble Livre
"Nous t'avons seulement envoyé comme une miséricordepour les mondes"
Coran 21:107 "Maintenant, il n'est plus question de race ou de nation, de "peuple élu" ou de "semence d'Abraham" ou de "semence de David"; ou d'Hindou Arya, de Juif ou de Gentil, d Arabe ou d"Ajam (Perse), de Turc ou de Tadjik, d'Européen ou d'Asiatique, d'homme blanc ou de couleur, d Aryen, de sé mite, de Mongol, d Africain ou d Américain, d'Australien ou de Polynésien.. Les principes s'appliquent d tous les hommes et les êtres qui ont quelque responsabilité spiri tuelle".
'Abdullah Yûsaf `Alî (1)
JÉSUS FAIT DE LA DISCRIMINATION
Le prédécesseur direct de Mohammed (Ç) dit à ses disci ples : "Ne donnez-pas ce qui est saint aux chiens" (c'est-à dire aux non-Juifs).
"Ne jetez pas vos perles devant les pourceaux" (Matthieu 7:6)
(c'est-à-dire les non-Juifs). Les auteurs des évangiles sont d'accord sur le fait que le Christ vivait (tirait profit) des commandements qu'il prêchait. Au cours de sa vie, il n'a jamais prêché à un seul non juif. De
1. Demandez dès maintenant voue exemplaire de la traduction et du commentaire de Yûsuf `Alî, ainsi que des 6 000 annotations. De mandez aussi un exemplaire pour vos amis non-musulmans.
fait, il repoussa une gentille femme qui recherchait sa béné diction (la femme était grecque). Alors que le maître s'était éuni avec ses disciples, à Jérusalem, à l'occasion de la Pâque, certains Grecs qui avaient eu vent de sa réputation, demandèrent à le rencontrer pour obtenir quelques éclair cissements spirituels. Jésus leur infligea un affront (1), comme l'écrivit St Jean
"Il y avait quelques Grecs parmi les gens qui étaient mon tés pour adorer pendant la fête. Ils s'approchèrent de Philippe... et lui demandèrent : nous voulons voir Jésus. Philippe alla le dire à André, puis André et Philippe allèrent le dire à Jésus".
AUTO-GLORIFICATION
Les versets qui suivent ne font même pas état de "oui, oui" ou "non, non" de Matthieu 5:37. Ils continuent avec sa prière - "Jésus leur répondit (Philippe et André) : l'heure est venue ou l'homme doit être glorifiée".
LES CRITÈRE LES PLUS HAUTS
Mohammed (Ç) ne pouvait jamais jouir de telles libertés. Souvenez-vous de la façon avec laquelle le Tout-Puissant lui rappela que l'on attendait de lui ce qui était de plus noble. Rien que la pensée d'être troublé par l'intrusion d'un aveugle lui était désagréable (voir p. 28 "il s'est renfrogné"). Pour ce Messager Universel, Dieu composa les critères les plus confortables :
1. Signifie une attitude délibérément hostile.
"Tu es d'un caractère élevé"
Coran 68:4
Et son diocèse, son théâtre de mission ? L'humanité toute entière
"Nous t'avons seulement envoyé comme une miséricorde pour tous les mondes"
Coran 21:107
Ce ne sont pas de simples banalités, de beaux sentiments sans actes. Mohammed (Ç) mettait en pratique ce qu'il prê chait Parmi ses premiers sahaba(s) (compagnons) et convertis, outre les Arabes, on peut compter Bilal l'Abbyssinien, Sal man le Perse et `Abdullah B in Sal.lâm le Juif. Ceux qui dou tent peuvent toujours dire que cela était forfait, mais que peu vent-ils dire quant au fait historique, qu'avant de mourir il avait déjà transmis cinq épîtres, une pour chacun des cinq pays voisins, les priant d'entrer dans la religion de l'Islam.
1. L'empereur de Perse 2. Le mi d'Egypte 3. Le négus d'Abyssinie 4. L'empereur Héraclès à Constanrinople 5. Le roi du Yémen
Ainsi, il donna l'exemple pour l'accomplissement de sa mission, la grandeur de son but, le retour de toute l'humanité dans le bercail du Maître. Existe-t-il un autre exemple d'une telle universalité dans une autre religion ? Mohammed (Ç) n'avait pas entrepris de tenir ou casser des records, il réalisait seulement l'espoir que le Seigneur de la Création avait placé en lui.
2. PETITESSE DES MOYENS
Mohammed (Ç) n'est "pas né coiffé". Ses débuts ne re cueillèrent qu'un soutien infime. Son père était déjà mort à sa naissance. Sa mère mourut alors qu'il n'avait que six ans. Il était ainsi orphelin de père et mère dès son plus jeune âge. Son grand-père, `Abdul-Muttalib prit alors soin de lui, mais il mourut dans les trois années qui suivirent. Dès qu'il le put, il commença à garder les moutons et les chèvres de son oncle Abû Tâlib pour gagner sa vie. Comparez ce pauvre enfant arabe, orphelin de père et mère avec quelques grandes personnalités religieuses qui l'ont précédé et vous vous émerveillerez de ce que la Desti née lui a réservé ! Abraham, le Père spirituel de Moïse, Jésus et Mohammed (Ç) (Que Dieu les bénisse tous) était le fils d'un homme d'affaires qui connaissait alors la réussite. Moïse fut élevé dans la maison du Pharaon. Jésus, bien que connu comme "un charpentier et fils de charpentier" était doué pour les études et tout ce qui était ma tériel. Pierre, Philippe, André, etc tous cessèrent le travail et le suivirent pour être à ses ordres, non parce qu'il avait une auréole (i) au-dessus de la tête, il n'y avait rien de tel, mais en raison de ses riches vêtements et de son allure royale. Il pouvait disposer de châteaux à Jérusalem, pour lui et ses dis ciples, même au summum de la saison des festivités, et se faire servir des soupers somptueux et vous pourriez l'entendre reprocher aux juifs matérialistes
"Ils le trouvèrent de l'autre côté de la mer et lui dirent "Rabbî, quand es-tu venu ici ?" Jésus répondit : "En vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles (1), mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés"."
Jean 6:25-26
1. Halo ou auréole : cercle imaginaire lumineux qui surmonte la tête des saints et des saintes dans les peintures religieuses.
RIEN A OFFRIR
Mohammed (Ç) n'avait ni pain, ni viande à offrir, aucune sucrerie dans le monde d'ici-bas ou dans l'autre ! II pouvait seulement donner à son pauvre peuple de bergers, le sens du combat et des épreuves, et aussi l'étreinte de leurs vies ici bas, ainsi que la jouissance de Dieu dans l'Au-delà. La vie du Prophète (Ç) était un livre ouvert devant eux. II leur avait montré qui il était, la noblesse de son caractère, l'honnêteté de son dessein, son enthousiasme ardent et impétueux pour la Vérité, qu'il venait prêcher, tous ces traits ré vélaient le héros, et ils le suivirent.L'idée que se faisait Mr Stanley Poole de notre héros est si belle et pourtant si vrai que je ne peux résister à l'envie de vous en faire part :
1. La véracité du Message du Messie et de sa mission.
"C'était un enthousiaste dans le sens le plus noble du terme, quand l'enthousiasme devient le sel de la terre, la seule chose qui empêche l'homme de "pourrir de son vivant". L'enthousiasme est souvent utilisé à mauvais escient car il s'unit d une cause qui ne le mérite pas souvent, ou alors il est semé dans un terrain infertile et ne donne pas de fruits. Il n'en fut pas ainsi pour Mohammed (Ç). Il était enthousiaste alors que l'enthousiasme était la seule chose nécessaire quand le monde s'embrasa. Son enthousiasme était noble pour une cause noble.Ilétait l'un de ces heureux hommes qui ont atteint l'allégresse suprême en faisant d'une vérité l'essence de leur vie. Ilétait le Messager d'un seul Dieu et, jamais jusqu'à la fin de sa vie, il n'oublia jamais qui il était, ni le Message qui ét ait l'essence de son existence. Il porta la nouvelle d son peu ple avec une grande dignité née de la conscience de son de voir élevé, et avec une aimable humilité, dont les racines s'enfoncent dans sa propre faiblesse" .
On peut facilement admettre que Mohammed (Ç) jouissait de la plus petite des ressources humaines. En fait, la chance n'était pas avec lui. Mais que dire de ses biens vers la fin de son séjour terrestre ? Il était le suzerain de toute l'Arabie Que dire aussi des moyens illimités dont il disposait alors ? Nous donnons la parole à un missionnaire chrétien pour répondre
"Il était César et le pape tout d la fois. Ilétait le pape sans ses exigences, et César sans ses légions : sans armée, sans garde-du-corps, sans palais, sans revenu; si aucun homme mail le droit de dire qu'il régnait de par le droit divin, c'était bien Mohammed (Ç), car il détenait tous les pouvoirs sans ses instruments, ni son soutien".
R. Bosworth Smith, "Mohammad and Mohammadanism", Londres,1874, p. 92.
SES HANDICAPS
Sa "faiblesse" était sa force. Parce qu'il ne bénéficiait d'aucun moyen matériel qui puisse lui procurer un soutien, il se remit entièrement entre les mains de Dieu et Dieu le Miséricordieux ne l'abandonna pas. Son succès fut le plus éblouissant qui fut. Puissent les musulmans ne pas dire que ce fut seulement l'oeuvre de Dieu ? Et Mohammed (Ç) son instrument ?
3. DES RÉSULTATS ÉCLATANTS
Pour reprendre les paroles de Thomas Carlyle "un homme contre tous les hommes" (t) jusqu'à cent vingt-quatre mille au seul Pèlerinage d'Adieu ! Combien furent oubliés, hommes, femmes et enfants, tous croyants.
En l'an 12 de Rabi I, la l l ème année de l'Hégire (2), vers le 8 juin 632 de l'ère chrétienne, au cours d'un recueille ment, l'Esprit du Prophète prit son envol au-dessus de l'assemblée bénie par le Très-Haut. (Ibn Hisham)
Alors que `Omar b. al-Hattâb (Qu'Allah soit avec lui) ap prenait la triste nouvelle de la mort du Prophète, il perdit ses esprits. Ce fut pour lui un tel choc qu'il laissa échapper: "Si la moindre personne ose dire que Mohammed (Ç) est mort, je lui tranche la tête". Hazrat Abû Bakr as-Siddîq vérifia, plus tard, que le Maître avait bien quitté ce bas-monde; et re venant de l'appartement du Prophète (Ç)> il annonça à l'assemblée que
"Mohammed (Ç) avait bien rendu l'âme. Faîtes savoir d ceux qui ont adoré Mohammed (Ç)" dit-il; "qu'il est mort, mais à tous ceux qui ont adoré Allah, dîtes qu'A llah vit d jamais !"
1. Voir la citation complète de Thomas Carlyle, p. 37. 2. Hégire : sens littéraire du mot "migration".
Ceci ramena `Omar al-Fârûq (R.A.) à la raison. Est-ce que cet homme, qui devait devenir le second grand calife de l'Islam, pouvait, à ce moment-là , imaginer que 1 400 ans plus tard il y aurait mille millions de disciples ? Pouvait-il prévoir que la religion du Prophète (Ç) serait la religion qui s'étendrait le plus vite dans le monde (1) ?
Le christianisme précédait l'Islam de 600 ans. Les chré tiens revendiquaient avoir le plus grand nombre de disciples par rapport à toutes les autres croyances. C'est vrai, mais regardons les faits en face.
"Il y a plus de soi-disant chrétiens dans le monde que de soi-disant musulmans, mais il y a plus de musulmans pratiquants dans le monde qu'il n y a de chrétiens pratiquants"'.
R.V.C. Brodley (l'Américain), "The Messenger : the life", U.S.A., 1969.
Je comprends, d'après ce qui précède, que M. Brodley tente de nous dire qu'il y a des personnes qui, lorsqu'elles remplissent des imprimés de recensement, indiqueront le terme "chrétien" sous la "rubrique religion". Cela ne signifie pas pour autant qu'elles croient dans le dogme chrétien. Elles pourraient tout aussi bien être athées ou "bush-baptistes" (2) par distinction d'avec les juifs, hindous, ou musulmans; ayant à l'origine un passé de chrétien c'est par un simple souci de commodité que ces personnes se qualifient de "chrétiens".
1. Voir le tableau p. 40. 2. Bush-baptistes : il existe 40 différentes sortes d'églises baptistes aux Etats-Unis. Mais les bush-baptistes sont des personnes qui ont des sentiments religieux très forts. Ils ne se rendent pas dans n"rtnporte quelle église et ne se rapprochent pas de n'importe quelle secte ou autre appellation.
De ce point de vue et du point de vue de la personne qui pratique ces croyances, il y aurait plus de musul mans que de chrétiens dans le monde.
Dans le temps, l'Islam a débuté avec 600 années de retard sur le christianisme, mais il occupe à présent la seconde place et remonte vite - "la religion qui se propage le plus vite dans le monde aujourd'hui" (voir le tableau p. 40); "Un bil lion !" Le chiffre est stupéfiant, la sincérité et la pratique des croyants est étonnante !
Se basant sur ses trois critères objectifs : a) Grandeur du dessein, b) Petitesse des moyens, c) Résultats éclatants, La martine oserait-il avancer le nom d'un autre candidat plus grand que Mohammed (Ç) ? Il effraya ses lecteurs avec la liste des divers rôles dans iesquels Mohammed (Ç) excellait i.e. philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, con quérant des idées, restaurateur des croyances rationnelles et culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel. Mohammed (Ç), c'est tout cela à la fois. Par rapport à tous ces critères, je dis bien à TOUS CES CRITERES, qui font qu'un homme est le plus grand, nous pouvons poser la question : "Y a-t-il un homme plus grand que lui ?"
Non, Mohammed (Ç) était bien le plus grand qui ait ja mais vécu ! Selon Lamartine, l'historien français. Et Dieu demande
"Tu es d'un caractère élevé"
(1) Coran 68:4
LA MISÉRICORDE
Ceux qui propagent le christianisme attacheront de l'importance à ce qu'il n'y ait rien dans l'histoire de l'huma nité qui puisse être comparé à la miséricorde et au pardon de Jésus sur la croix ...
"Jésus dit : Père, pardonne-leur car ils ne savant pas ce qu'ils font,".
Luc 23:34
Aussi surprenant que cela puisse paraître, parmi les quatre auteurs des évangiles, seul St Luc fut inspiré par le Saint Esprit (?), les trois autres - Matthieu, Marc et Jean - n'ont jamais entendu la Voie, ou bien l'ont trouvée trop insigni fiante ou pas assez importante pour être transcrite. St Luc n'était pas même l'un des douze apôtres choisis par Jésus. D'après les correcteurs de la Version Standard et Corrigée de la Bible, ces mots ne figurent pas dans les anciens manus crits, cela veut donc dire qu'il s'agit d'une interpolation.
Dans la "Nouvelle du roi James" (Copyright Thomas Nelson Publishers en 1984), il est dit que ces paroles ne sont pas "dans le texte original" du manuscrit grec de St Luc. En d'autres termes, elles ont été façonnées par quelques per sonnes pieuses. Bien que la citation ne soit pas authentique, nous l'acceptons quand même car elle fait preuve d'une grande piété de l'amour de ses ennemis et d'un pardon sans pareil, comme le prêche le Maître lui-même.
Par indulgence parce qu'il n'a pas de valeur, celui qui pardonne doit être dans la situation de pardonner. Si la vic time d'une injustice était toujours dans les griffes de ses en nemis, dans une situation désespérée, et criait "je vous par donne", cela n'aurait pas de sens, mais si la chance tournait et la mettait dans une position qui lui permette de se venger ou d'infliger un quelconque châtiment, et qu'elle disait ce pendant "je vous pardonne", alors là seulement, ces mots au raient un sens !
LA CLEMENCE DE MOHAMMED (ç)
Quel contraste entre le pardon donné sur la croix et la conquête historique et sanglante de la Mecque par Mohammed (Ç) à la tête de dix mille "saints" (1) (ses compag nons).
"La ville qui l'avait traité si cruellement, l'avait poussé avec ses fidèles compagnons d se protéger des étrangers, qui avait ruiné sa vie et l'existence de ses dévoués disciples, était d ses pieds. Ses anciens persécuteurs acharnés et impitoya bles, ayant déshonoré l'humanité de par leurs actes cruels in fligés d des hommes et des femmes innocents et même aux mourants, étaient d présent totalement d sa merci. Mais, même d l'infant de son triomphe, il oubliait toutes les souf frances, les injures. lancées et pardonnait d toute la population de la Mecque...".
Sayed `Amir `Alî dans "L'esprit de l'Islam"
Appelant à lui les habitants de la ville vaincue, il s'adressa à eux en ces termes : "Qu'attendez-vous de moi d présent ?" Ses proches, qui le connaissaient trop bien, certains depuis son enfance, répondirent: "Miséricorde, Ô généreux frère et neveu !" Des lamies perlèrent des yeux du Prophète (Ç) et il dit alors : "Je vous parlerai tout comme Joseph le fit d ses frères. Je ne vous ferai pas de reproches aujourd'hui. Allez, vous êtes libres !"
Et il s'accomplit alors, ce qui ne s'était jamais vu dans l'histoire, du monde. Groupe après groupe, ils vinrent et se convertirent à l'Islam. Dieu Tout-Puissant témoigne de la dignité et de l'aisance de la conduite de son Messager.
1. L'accomplissement d'une autre prophétie dans Mohammed (Ç): ".. Il a resplendi de la montagne de Paran (en Arabie) et il est sorti du milieu des saintes Myriades..." Deutéronome 33:2.
"Vous avez, dans le prophète de Dieu, un bel exemple"
Coran 33:21
Oh ! Comment Lamartine (1) inconsciemment, s'est-il fait l'écho de ses sentiments ?
"Compte tenu de tous les critères avec lesquels on peut évaluer la grandeur humaine, nous pouvons dire qu'il n'est pas de plus grand homme que lui ?.
En réponse, nous pouvons aussi ajouter : "Non ! Il n'existe pas d'homme plus grand que Mohammed (Ç). Mo hamrned (Ç) était le plus grand homme qui ait jamais vécu !" Donc, notre héros reçut les hommages spontanés mais faits à contre-caeur par des non-musulmans de différentes re ligions et de milieux intellectuels d'orientation différente. Mais tout ceci est incomplet sans le jugement du Maître : le prédécesseur de Mohammed (Ç) - Jésus-Christ. Nous n'appliquerons pas ce critère pour évaluer la grandeur.
L'ORIGINE DE LA QUESTION
Jean le Baptiste (i) connu dans le monde musulman sous le nom de Hazrat Yahya Alaihis-Salam (Que la paix soit sur lui) était un prophète de l'époque du Messie. Ils étaient
1. La citation complète se trouve en annexe B p. 68. 2. Jean : ne pas confondre avec Jean le disciple de Jésus. C'est un nom très répandu chez les juifs et les Arabes, même de nos jours, comme Tarik AZiz, l'actuel ministre irakien des Affaires Ecrangères. Le vrai nom Tarik Hanna Aziz, "Hanna" est le dininu4f de Yubanna qui signifie Jean. Personne n'ignore parmi les musulmans non arabes que notre ami est un chrétien marxiste.
également cousins. Voici ce que lui dit le Maître : "En vérité, je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean Baptiste." Matthieu 11:11
Chaque fils de l'homme est "né d'une femme". Par cette vérité, Jean-Baptiste est plus grand que Moïse, David, Salo mon, Abraham ou Esaïe, sans exclusion aucune des pro phètes israélites. Qu'est-ce qui donne à Jean cette ascendance sur chacun des autres prophètes ? Ce ne peut être un miracle, car la Bible les prend tous à son compte. Ce ne peut être ses en seignements, parce qu'il n'apporte ni de nouvelles lois, ni de nouvelles règlementations. Alors, qu'est-ce qu'il a fait de si grand ? Il était tout simplement le héraut, le précurseur, l'annonciateur de la bonne nouvelle de la venue du Messie. C'est ce qui fit de Jean-Baptiste le plus grand mais Jésus se réclame plus grand que le plus grand (i.e. Jean). Pourquoi ?
"Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les ouvres que le père m'a donné d'accomplir, ces ouvres-mêmes que je fais témoignent de moi que le père m'a envoyé" .
Jean 5:36
L'arbitre; c'est la commission en laquelle Dieu plaça sa confiance et qui qualifia Jésus de plus grand que Jean: L'application des mêmes critères que ceux dictés par le Maure, nous prouvent que -
Jean le Baptiste était le plus grand de tous les prophètes israélites, car il annonçait le puissant Messie. De la même façon, Jésus serait plus grand que Jean car il annonçait "l`Esprit de la vérité, le Consolateur qui devait guider l'humanité vers la Vérité" (Évangile selon St Jean, chapitre 16) (1)
Le diocèse, la mission de Jésus, ou la tâche que Dieu lui a confiée se limitaient "aux brebis perdues dans ta maison d'Israël" (Matthieu 15:24) alors que la mission de Mo hammd était universelle. On lui avait dit:
"Nous t'avons seulement envoyé comme une miséricorde pour les hommes."
Coran 21:107
S'acquittant de sa noble tâche, Mohammed remettait son Message à tous ceux, sans exception, qui écouteraient, sans distinction de race, classe ou foi, II les accueillit tous dans la religion de Dieu sans distinction. II ne pensait pas diviser les créatures de Dieu en "chiens et pourceaux" (Matthieu 7:6) ou en "brebis et boucs" (Matthieu 25:32). u était le Messager de Dieu d'une seule Vérité qui "fut envoyé comme une miséri corde pour les mondes " (Coran 21:107), non, tout l'univers. Et jamais; il n'oublia sa mission, même vers la fin de sa vie.
A la fin de son séjour terrestre, alors qu'il pouvait regar der en arrière vers ces années trépidantes et dangereuses, à présent couronnées de succès, il sentit qu'il pouvait s'asseoir et jouir des fruits de son travail; et river à une vie exempte de toute agitation et empreinte de satisfaction et de détente.
1. Pour de plus amples explications sur cette prophétie, demandez dès aujourd'hui à 17PCI notre exemplaire gratuit du livre "Mohammed, le successeur naturel du Christ".
Cela n'était pas pour lui ! u n'y a pas de repos ou de détente. Il y avait encore bien des tâches à accomplir. Dieu Tout-Puissant lui rappelle :
"Nous t'avons envoyé à la totalité des hommes uniquement comme annonciateur de la bonne nouvelle et comme avertisseur,mais la plupart des hommes ne savent pas."
Coran 34:28
Comment devait-il répondre à cette nouvelle provocation alors qu'il avait atteint un âge avancé ? II n'avait pas à sa dis position de gadgets électroniques de méthodes de communi cation moderne, il n'y avait pas de télex, ni de fax qu'il au rait pu utiliser. Que pouvait-il faire ? Etre illettré, il fit venir les scribes et dicta cinq missives, une pour chacun des : em pereur de Constantinople, le roi d'Egypte, le négus d'Abyssinie, le roi du Yémen et l'empereur de Perse. Il fit appel à cinq sahab (ses compagnons fidèles), ainsi que cinq coursiers arabes et les envoya dans cinq directions diffé rentes afin d'inviter les nations du monde à rejoindre la reli gion universelle de Dieu.J'ai eu le privilège de voir l'une de ces épîtres dans le Musée de Topkapi à Istambul (l'ancienne Constantinople). Cette lettre prend la poussière ! Matériellement, les Turcs ont préservé le parchemin. Mais le Message prend la poussière, comme je viens de le dire.La lettre commence par ses mots : "De la pan de Mohammed (Ç), le Messager de Dieu, à Héraclès l'empereur de Constantinople : acceptez l'Islam et tirez-en profits". Suit l'exhortation du Livre de Dieu.
"Dis . "Ô Gens du Livre ! Venez à une parole commune entre nous et vous: Nous n'adorons que Dieu; Nous ne lui associons rien; Nul parmi nous ne se donne de Seigneur,En dehors de Dieu",S'ils se détournent, dîtes-leur "Attestez que nous sommes vraiment soumis".
Coran 3:64
Après avoir insérer dans la lettre cette citation coranique, le Prophète (Ç) conclut par les propres paroles de félicitation du Prophète, et scelle un sceau sur lequel est inscrit "Il n'y a pas d'autre objet de culte que Allah, et Mohammed (Ç) est son Messager". La lettre souleva la curiosité en Turquie, et quelque intérêt quant à sa conservation, mais la conservation-même est im possible face aux touristes. Le même Message coranique est dans presque toutes les maisons musulmanes, lu et relu des milliers de fois sans que le lecteur soit incité à délivrer le Message aux destinataires ! Jetez encore une fois un regard au verset ci-dessus. Il est adressé à "Ahle-kitab" - Les Peuples du livre (i), les juifs et les chrétiens. Mais, durant plus de mille ans, nous avons tout à fait ignoré cette importante directive pour notre propre péril. Nous sommes assis sur ce Message comme un cobra sur un trésor, gardant les héritiers légitimes aux abois. Cette négligence absolue perpétuera des souffrances inouïes à l'Ummah pendant des générations et des générations. Après plus de quatorze cent ans de lecture et de chant du Coran, avec différents rythmes, nous entendons toujours ce cri poignant
"Mais la plupart des hommesne savent pas". (2)
Coran 34:28
Ceci est la phrase de conclusion du verset révélé il y a mille quatre cent ans. C'était la situation positive du monde religieux d'alors. La question que l'on doit poser au jourd'hui, est-elle si différente ? Pas du tout ! D y a au jourd'hui plus de Mushrik(s) dans le monde qu'il n'y a de personnes qui croient dans Le Seul Vrai Dieu. N'y a-t-il pas d'espoir que cela change ? Allah ordonnait à son Prophète (Ç). A présent, c'est à nous qu'il délivre ses ordres par le biais de ses sept versets de la sourate Muddath thir (chapitre 74).
1."Ô Toi qui es revêtud'un manteau".
l. Les peuples signifie les juifs et les chrétiens. Voui n'aurez du Livre" tirer le kalam d'Allah. Ne laissez rien d'aussi bon pour étudier as passer cette chance. Rappelez-vous des versets tels qu'ils sont. pas passer 2. Pour lire le verset dans son entier, voir page 60.
Comme d'habitude, il y a ces versets magnifiques très mystiques (y compris celui qui suit), une triple ligne de pensées
Il est fait référence à une occasion ou une personne particulière .
Une leçon spirituelle d'ordre général est donnée, et
Une rêverie plus profonde est proposée.
En ce qui concerne a, le prophète. avait alors passé l'étape de la contemplation personnelle. Vêtu de son manteau, il al lait maintenant de l'avant, délivrant témérairement son Mes sage, et il proclamait publiquement que Allah était le Seul Vrai Dieu. Son c,œur était toujours purifié, mais tous ses gestes extérieurs devaient être offerts à Dieu, et le respect conventionnel pour les coutumes ancestrales et le culte de vaient être mis de côté. La tâche de ce Messager était des plus généreuses qui puissent être, mais aucune récompense ou remerciement n'était attendu du peuple. Bien au contraire, on exigeait de lui beaucoup de patience, et sa satisfaction venait du bon plaisir de Dieu.
En ce qui concerne b, des étapes identiques apparaissent à un degré moindre dans la vie de chaque homme bon, pour lesquels 1a vie du Prophète doit être l'exemple universel.
En ce qui concerne c, les soufis entendent, par manteau et vêtements chauds, les circonstances d'une existence prodi gieuse, qui sont nécessaires à notre confort physique jusqu'à un certain point; mais, bientôt, nous grandissons plus vite qu'eux et notre nature profonde doit alors, courageusement, se révéler. Le fait d'espérer, seulement, serait incompatible avec notre nature élevée, qui sait porter tous les échecs et se réjoukt dans la grâce de Dieu.
2."Lève-toi et avertis ! 3."Glorifie ton Seigneur ! 4. "Purifie t'es vêtements ! 5."Fuis l'abomination (a)
"(a) "Rujz" ou "Rijz" signifie "abominations" (horreur) et est habituellement utilisé pour signifier idoldtrerie. Il est même possiblequ'une idole appelée Rujz ait existé. Mais de nos jours, ce mot a une signification plus vaste qui inclut un état mental opposé au culte de la vérité, un état de doute ou d'indécision".
6."Ne donne pas en espérant recevoir davantage" (b)
"(b) La formule légale et commerciale est que vous don nez pour recevoir un peu plus que vous n'avez donné, mais n'attendez rien du receveur. Vous servez Dieu et les créa tures de Dieu".
7."Sois patient enverston Seigneur" (c) (1)
"(b) Notre zèle pour la cause de Dieu elle-même exige que nous soyions patients, et que nous montrions de la constance dans nos efforts pour Sa cause. Car nous avons la Foi, et nous savons qu'Il est la Bonté, la Sagesse et la Puis sance' `Abdullah Yusuf `Alî (2)
1. Rappelez-vous le kalam d'Allah et sa signification ! 2. La traduction anglaise et les commentaires sont de `Abdullah Yûsuf `Alï.Demandez votre livre à l'IPCI et bénéficiez d'un prix intéres sant. Commandez aussi un livre pour vos amis non-musulmans.
Pour les Arabes en général, et pour le Prophète (Ç) en particulier, "un manteau" signifiait la couverture protectrice utilisée pour s'abriter du soleil, du vent et du sable. Il en ét ait enveloppé et remontait ses manches pour accomplir sa tâche. Bien que la majorité des musulmans dans le monde ne se couvrent pas quotidiennement d'un manteau, ils transpor tent néanmoins une multitude de manteaux, témoins de leurs complexes d'infériorité.
Que pouvons-nous faire pour faire briller plus encore la lumière de Dieu à travers l'obscurité qui nous entoure ?
"Nous devons d'abord la laisser briller en nous-mêmes. Avec cette lumière au sein de notre cour, nous pouvons marcher d'un pas ferme et sur, nous pouvons humblement rendre visite aux nécessiteux et guider leur pas, nous ne les guiderons pas, c'est la lumière qui les guidera ! Mais, oh, quelle joie que d'être utile pour porter la torche et de dire d nos frères : "Moi aussi, j'étais dans l'obscurité, l'inconfort, et voyez, j'ai trouvé le confort et ta joie dans la grâce di vine!" De cette façon, nous contribuons à la fraternité, en marchant humblement côte d côte dans la voie du Seigneur, avec une aide et un confort mutuels, et le cour plein de prières, fort du geste que le bon dessein de Dieu puisse ac complir en nous tous !"
`Abdullah Yûsuf `Ali
"Mais une grande partie de l'humanité ne sait pas encore"
Ainsi parlait Notre Saint Prophète Mohammed (Ç), pour lequel nous invoquons la bénédiction de Dieu pour maintenant et après.
AMEN
ANNEX "A"
II atteignit le sommet de la distinction grâce à sa perfection II dissipa l'obscurité (du monde) par sa grâce Ses qualités étaient excellentes Priez pour que la bénédiction soit sur Lui et les siens Sheikh Sa'di Sherâzi (RA)
ANNEXE B
Mohammed (ç) le plus grand
Si la grandeur du dessein la petitesse des moyenset les tonnants résultats sont les trois mesures du génie de l homme qui osera comparer humainement un grand homme de l'Hisioire moderne Mahomet ?
les plus fameux n ont remu que des armes des lois des em pires ils n ont fond que des paissances mat rielles croul es sou vent avec eux. Celui-l a remu des arm es des l gislations des empires des peuples des dynasties des millions d hommes sur un tiers du globe habit mais il a remu de plus des autels des dieux des religions des es des croyances des âmes.
II a fond sur un livre dont chaque lettre est devenue loi une nationalit spirituelle qui englobe des peuples de toute langue et de toute race...
L'idée de l'unité de Dieu proclamée dans la lassitude des théogonies fabuleuses avait en elle-mème une telle vertu, qu'en faisant explosion sur ses lèvres elle incendia tous les vieux temples des idoles et alluma de ses lueurs un tiers du monde...
Sa prière sans fin sa conversation mystique avec Dieu sa mort et son triomphe aprés le tombeau attestent plus qu une im posture une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme: Ce dogme était double l'unit de Dieu et l'immatérialité de Dieu l'un disant ce que Dieu est l autre disant ce qu'il n est pas...
Philosophe orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées restaurateur de dogmes rationnels, d'un culte sans images fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Mahomet !
A toutes les échelles où l'on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ?
Lamartine, "Histoire de la Turquie", Tome I, Livre ler, XCV, Paris, 1854, pp. 277-280
ANNEX "C"
Jules Masserman, psychanaliste américain Time, 15 juillet 1974 Les chefs doivent remplir trois fonctions : pourvoir au bien être du commandement, instaurer une organisation sociale au sein de laquelle les personnes se sentent relativement en sécurité, et leur inculquer des croyances. Des personnes comme Pasteur et Salk sont des chefs dans le premier sens du terme. Des personnes comme Gandhi et Confucius, d'un côté, et Alexandre, César et Hitler, d'un autre côté, sont des chefs dans le second sens, et peut-être dans le troisième sens. Jésus et Bouddha appartiennent à la seule troisième catégorie. Peut-être que le plus grand chef de tous les temps était Mohammed (ç), qui réunissait ces trois fonctions. A un degré moin dre, Moïse fit de même.
ANNEXE "D"

La fidélité est une qualité humaine Qui différencie l'homme de la brute. Mais cette fidélité suprême; innée dans chaque chien Qui est la marque du meilleur ami de l'homme, Se trouve rarement chez l'homme!
"Un poète africain"

mohammad dans les ecritures bibliques

AVANT-PROPOS
Ce que vous tenez entre vos mains est le deuxième ouvrage de la série des publications d'Ahmed Deedat traduites en langue française, afin de faire connaître au pu blic francophone l'importance et la qualité du travail entrepris par ce spécialiste de théologie; comparée.
A l'origine, Ahmed Deedat est un conférencier d'expérience, spécialisé danses débats, véritable "épou vantail" pour ses contradicteurs ("adversaires"), théolo giens chrétiens et autres spécialistes, du fait de son im mense érudition. Deedat s'était juré de mener le combat contre l'ignorance des musulmans de leur propre religion, ce qui l'a amené à laisser quelques traces de son savoir respectable sur insistance de ses amis.
Sa propre expérience dans la société sud-africaine, où les musulmans minoritaires subissent une forme de croisade des-prosélytes chrétiens, explique pourquoi il aura voulu donner une arme intellectuelle à ses coreligionnaires afin de les doter de quelques connaissances qui leur permettraient de trouver les réparties aux moqueries dont certains pouvaient être victimes et pour leur éviter le mé pris que l'ignorance suscite parfois.
Mais son travail n'est pas qu'une arme de défense; il est aussi un pont jeté entre différents cultes, cultures et religions où le respect passe d'abord par la connaissance de soi, de ses origines et de sa propre culture pour forcer le respect d'autrui et l'amener à traiter d'égal avec soi. Il n'y a rien de pire que l'ignorance, Or, "être ignorant de sa propre ignorance", tel que le proverbe arabe le met, est la raison la plus profonde de l'échec des musulmans à pou voir trouver un espace d'expression et une personnalité respectée.
Puisse ce petit effort de traduction trouver écho auprès des lecteurs francophones et le travail d'Ahmed Deedat, musulman généreux et sincère, infatigable devant l'Eternel, aura réussi à bannir quelques frontières supplé mentaïres de l'intolérance et à rendre le dialogue entre les religions et cultures toujours aussi possible.
... Et Allah récompense ceux qui sont reconnaissants. (Saint Qor'an : Sourate 3, Verset 144) Mohammed Chems-Eddine BELAMINE
AVERTISSEMENT AU LECTEUR
Ce texte que vous vous apprêtez à lire étant plus une narration de faits véridiques qu'un exercice stylistique, le lecteur pourra peut-être se lasser des répétitions. Avant toute chose, il faudra qu'il retienne à l'esprit que cette tra duction est une tentative pour rendre le plus fidèlement possible le cheminement de la narration.
Certaines expressions, phrases ou parties du dis cours sont inlassablement répétées sans aucun changement. A d'autres moments, des changements sont interne nus pour éviter la lassitude ou des incorrections dans la langue écrite. Il faudrait encore une fois que le lecteur sache que l'auteur de l'ouvrage, Mr Ahmed Deedat, ne fait pas dans le genre littéraire, mais rend compte par écrit des faits véridiques, donc des propos réels, qu'il n'a pas voulu ou essayé de travestir.
L'essai de traduction est un exercice excessivement difficile dans cette situation, pour tenter de rendre le texte, à la fois agréable et fidèle, et éliminer parfois ou corriger d'autres fois quelques répétitions tout en gardant l'esprit du texte.
Cela a aussi été le cas avec les versets du Qor'an et de la Bible. Mais, si pour la Bible, la Nouvelle version Segond Révisée de 1978 a été très fidèlement et scrupu leusement respectée, il n'en a pas été de même pour ce qui est des versets qor' aniques, m'obligeant à puiser dans différentes traductions (*), sans oublier de faire des efforts personnels de recherche et d'exégèse afin d'arriver à une traduction à la fais correcte sur le plan de la langue, mais aussi fidèle à l'esprit de l'original et surtout, compréhen sible pour tout le monde.
(*) Traductions utilisées.: essentiellement celle de D. Masson (Dar El K.itab Allubnani, 1985), mais aussi celle de Cheikh B. Hamza (ENAG, 1989), du Dr. S.E. Kechrid (Dar El Gharb El-Islam î, 1985) et de M. Hamidullah (Amans Corporation, 1989).
{ Chapitre 1 }
Dis : "Que penseriez-vous s'Il (le Qor'an) était (réellement) révélé par Allah (Dieu Tout. Puissant) et que vous n'eussiez pas cru; alors qu'un témoin (1), parmi les enfants d'Israël, en atteste de la conformité avec son pareil (écriture sainte précédemment révélée)... (Saint Qor'an 46:10)
l. Il s'agit de Abdullah Ibn Sallem, juif de Médine, très versé dans les écritures saintes. Dès qu'il prit connaissance du Qor'an, il recon nut son caractère divin et embrassa l'Islam. Très estimé par la communauté juive pour sa noble ascendance et son grand savoir, sa conversion lui valut le discrédit et le rejet.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Le sujet de la conférence de ce soir, "Ce que la Bible dit au sujet de Mohammed", peut sans aucun doute paraître surprenant pour ceux d'entre vous qui sa vent que le conférencier est musulman. Comment, en ef fet, se peut-il qu'un musulman puisse parler des prophé ties contenues dans les écritures juives et -chrétiennes ? Une quarantaine d'années plus tôt, alors que j'étais jeune homme, j'assistais à une série de conférences reli gieuses données par un théologien chrétien, un certain révérend Hiten, au "Théâtre Royal" de Durban (2).
LE PAPE OU KISSINGER
Ce révérend, un véritable gentleman, s'ingéniait à interpréter les prophéties bibliques. Il alla dans son expo sé jusqu'à démontrer que la Bible chrétienne avait prédit l'émergence de l'Union Soviétique et les derniers jours de l'Humanité. A un certain moment, il ira jusqu'à tenter de prouver que son Livre Sacré n'excluait même pas le Pape de ses prédictions. Il discourra avec beaucoup de force afin de convaincre son auditoire que la "Grande Bête de l'Apocalypse", ou "l'Antéchrist", mentionnée dans le livre de l'Apocalypse - Le dernier Livre du Nouveau Testament - était bien le Pape en personne, Vicaire du Christ sur terre.
2.ville d'afrique du sud ou reside l'auteur de l'ouvrage.(N.d.T.)
Il n'est pas convenable pour nous autres, musul mans, de nous mêler des controverses doctrinales qui existent entre les catholiques romains et les protestants, ce que nous ne ferons pas.
Et à propos de la "Grande Bête de l'Apocalyse" de la Bible chrétienne, selon la dernière interprétation des spécialistes de la question, il s'agirait du Docteur Henry Kissinger (3). Il est vrai que les théologiens chrétiens sont ingénieux et infatigables dans leurs efforts dès qu'il s'agit de défendre leurs hypothèses.
Les conférences du révérend Hiten m'ont fait réfléchir et conduit à un certain nombre de questions. Si la Bible avait prédit autant de choses, n'oubliant ni le "Pape" ni "Israël", elle devait certainement contenir quelques références au sujet du plus grand bienfaiteur de l'humanité (4), le Saint Prophète Mohammed (Que la paix d'Allah soit sur lui).
3. Les exégètes chrétiens donnent une valeur numérique progressant par six (6) à l'alphabet latin. Ils additionnent la valeur des lettres pour obtenir le total de 666, autrement dit : A a une valeur de 6, B=12, C=18, D=24 et ainsi de suite. La progression des valeurs nu mériques va de six (6) en six (6), car le chiffre de la Bête dans la Bible est de "666". Faîtes un essai avec le nom du Dr Kissinger. 4. L'auteur de l'ouvrage a déjà délivré une série de conférences ayant pour titre "Mohammed, le plus Grand". La traduction en français du livre concernant ce sujet sera publié dans un proche avenir.
Pendant ma jeunesse, je cherchais réponse à mes questions. J'ai rencontré prêtre après prêtre, assisté à plu ..sieurs conférences et lu tout ce qui "tombait" entre mes mains et qui touchait au domaine des prophéties bi bliques. Ce soir, je tâcherai de vous rapporter fidèlement un de ces entretiens avec un prêtre - un "dominee" (5) - de l'Église Hollandaise Réformée.
LE TREIZE PORTE-BONHEUR
J'étais invité au Transvaal (6) pour délivrer une con férence à l'occasion de la célébration de la naissance du Saint Prophète Mohammed. Je savais; avant de me rendre à cette province de la République (Sud-Africaine), que l'Afrikaans (7) était la langue la plus parlée -(utilisée), même par les gens de ma race. J'ai donc senti le besoin d'en acquérir quelques notions pour me sentir, en quelque sorte, un petit peu "chez moi" avec les gens que j'allais rencontrer.
Je pris l'annuaire téléphonique et je commençais à composer les numéros de téléphone des églises parlant l'Afrikaans.
5. "Dominee" est le terme employé par l'auteur et qui est en Afrique du Sud l'équivalent de prêtre ou pasteur. 6. Le Transvaal est l'une des Provinces de la République d'Afrique du Sud. 7: L'Afrikaans est une langue d'origine néerlandaise, parlée en Afrique du Sud principalement par la minorité blanche (N.d.T.).
A chaque appel, j'informais les prêtres de mon intention en leur faisant part de l'intérêt que je portais à un éventuel entretien avec eux, mais ils refusaient ma re quête avançant des raisons "plausibles". Cependant, le treizième appel était mon numéro de chance. Un appel qui me faisait particulièrement plaisir et me soulageait. En ef fet, un prêtre du nom de Van Heerden acceptait de me re cevoir chez lui le Samedi après-midi, jour de mon départ pour le Transvaal.
Il m'accueillit très amicalement sur sa véranda. Il me demanda aussitôt si j'acceptais que son beau-père (un homme de soixante-dix ans environ), qui venait de l'Etat Libre d'Orange, se joigne à nous dans la discussion. Ça ne me gênait pas du tout. Puis, tous les cois nous nous installâmes dans la bibliothèque du prêtre.
{ Chapitre 2 }
POURQUOI RIEN ?
J'entamais notre entretien par la question qui me préoccupait. "Que dit la Bible au sujet de Mohammed ?" demandais-je au prêtre. Sans aucune hésitation, il me ré pond t par un "Rien". Je demandais à nouveau "Pourquoi rien, alors que selon vos interprétations de la Bible, il y a tant à dire sur l'émergence de l'Union Sovié tique, sur les derniers jours de l'humanité et même au su jet du Pape des catholiques romains ?" Il répondit : "Oui, mais il n'y a rien à propos de Mohammed !" Je reformu lais à nouveau ma question : "Pourquoi rien ? Il est sûr qu'un homme comme Mohammed qui a été à l'origine d'une communauté mondiale composée de millions de croyants et qui, sous son impulsion croient
1) en la naissance miraculeuse de Jésus, 2) que Jésus était bien le Messiah (8), 3) qu'il (Jésus) ressuscitait les morts avec l'aide de Dieu et qu'il guérissait les aveugles-nés ainsi que les lé preux avec l'aide de Dieu;
Il est sûr que ce livre (la Bible) devrait contenu quelques références au sujet d'un grand leader d'hommes qui a tenu d'aussi belles paroles sur Jésus et sa mère, Ma rie ?"
Le vieil homme de lEtat Libre d'Orange me répon dit : "Écoutez mon fils, cela fait cinquante ans que je lis la Bible et s'il (Mohammed) avait été mentionné quelque part, je. l'aurais su".
PAS UNE FOIS NOMMÉMENT ?
Je le pris au mot en l'interrogeant : "Selon vous, n'y a-t-il pas dans l'Ancien Testament des centaines de prophéties annonçant la venue de Jésus ?" Le prêtre m'apostropha : "Pas des centaines, mais des milliers !" Je dis : "Je ne vais pas vous disputer les "Mille et une" prophéties de l'Ancien Testament annonçant la venue de Jésus-Christ: Vous savez, le monde musulman dans son ensemble l'a déjà accepté sans le témoignage de la moindre prophétie biblique.
8. Le terme Messiah vient de l'arabe et de l'hébreu massaha qui signifie frictionner, masser, oindre. Sa signification religieuse est celui qui est sacré. Prêtres et rois étaient généralement installés à - leur fonction par la cérémonie du sacre. Messiah, qui est traduit par Christ, ne signifie pas Dieu. Même Cyrus, le palan, est surnommé le "Christ" dans la Bible (Voir Esaïe 45:1).
Nous autres, musulmans, avons accepté Jésus de facto sous la seule impulsion de Mohammed. Il y a aujourd'hui dans le monde pas moins d'un milliard de cïiscipies de Mohammed qui aiment, respectent et vénèrent ce grand messager de Dieu qu'est JESUS-CHRIST sans attendre d'être convaincu par la dia lectique biblique des chrétiens.
Parmi les "milliers" de prophéties auxquelles vous vous référez, pouvez-vous me citer une seule prophétie où Jésus est mentionné sachant que le terme Messiah, traduit par Christ, n'est pas un nom mais un titre ? Existe t-il une seule prophétie où il est dit que le nom du Messiah serait JÉSUS, et que le nom de sa mère serait MARIE, que son père supposé serait JOSEPH LE CHARPENTIER, qu'il naîtrait durant le règne du ROI HEROD... etc, etc ? Non ! Il n'y a pas ce genre de détails. Alors, comment pouvez-vous affirmer que ces "milliers" de prophéties se rapportent à Jésus ?"
QU'EST-CE QU'UNE PROPHÉTIE
Le prêtre me répondit: "Voyez-vous, les prophéties ce sont des "tableaux" qui dépeignent quelque chose qui aura lieu dans le futur. Lorsque ce quia été annoncé se Produit réellement, nous pouvons alors clairement voir dans ces prophéties l'accomplissement de ce qui a été prédit dans le passé". Je m'étonnais : "Ce que vous faites en réalité est une déduction. Vous raisonnez et vous faites des associations, comme deux avec deux par exemple". reconnut par un : "Oui", je repartais alors : "Si c'est ainsi que vous négociez avec le "millier" de prophéties pour justifier de l'authenticité de ce que vous avancez à propos de Jésus, pourquoi alors ne pas adopter un système iden tique pour Mohammed (9) ? Le prêtre considéra que c'était une proposition honnête, une solution appropriée pour négocier le problème.
Je lui demandais d'ouvrir sa Bible au Chapitre dix huit, Verset dix-huit du Deutéronome (18:18), ce qu'il fit. Je lui lus de mémoire le verset écrit en afrikaans, car je voulais avoir quelque pratique de la langue de la race dominante en Afrique du Sud (10).
9. Mohammed est cité nommément dans le Cantique des Cantiques (de Salomon) 5:16. Le terme hébraïque (en ancien hébreu) employé dans le texte original est Mohammedin (ou Mahammuddim). La ter minaison en im est une forme de pluriel; mais un pluriel de respect, de majesté et de grandeur. En supprimant "im" le nom serait Mo hammedd (ou Mahammudd) traduit par "toute sa personne est désira ble" dans la Nouvelle version Segond Révisée de la Bible. Le même mot pourrait encore se traduire par Celui Qui Est Loué, "celui qui est digne de louanges", autrement dit Mohammed ! (Puisque c'est le sens du nom du prophète). 10. Quelque soit la langue dans laquelle ce livret est traduit, n'essayez pas de faire une traduction libre des citations bibliques. Tâchez d'obtenir une Bible de la langue vers laquelle la traduction est faite et transcrivez exactement les mots comme vous les lisez dans cette Bible.
'N PROFEET SAL EK VIR NULLE VERWEK UIT DIE MIDDE VAN NULLE BROERS, SOOS JY IS, EN EK SAL MY WOORDE IN SY MOND LE,' EN HY SAL AAN H ULLE SE ALLES WAT EK HOM BEVEEL. (Deutéronone 18:18)
La traduction française est la suivante
je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.
UN PROPHETE COMME MOÏSE
Après avoir récité le verset en afrikaans, je m'ex cusais pour ma prononciation quelque peu maladroite. Le prêtre, au contraire, m'assura que je m'en sortais bien. Je m'enquis : "A qui cette prophétie fait-elle allusion ?" Sans la moindre. petite hésitation il répondit : "JESUS !" Je m'étonnais : "Pourquoi Jésus, son nom n'est même pas mentionné dans ce verset ?" Le prêtre répliqua : "Du mo ment que les prophéties sont des "tableaux" qui dépei gnent quelque chose qui se réalise dans le futur, nous es timons que dans le texte de ce verset les termes utilisés le décrivent (Jésus) avec justesse. Voyez-vous, les mots les plus importants de la prophétie sont "SOOS 1 Y IS" (comme toi), comme toi Moïse, et Jésus est comme Moïse". Je l'interrompais : "Dans quel sens Jésus est-il Comme Moïse ? La réponse était immédiate : "Premiè rement, Moïse était un JUIF or Jésus aussi était un Juif. Moïse était un PROPHETE et Jésus aussi était un PR0PHETE. De ce fait, Jésus est comme Moïse et c'est exacte ment ce que Dieu avait annoncé à Moïse (SOOS JY IS)". "Pourriez-vous trouver d'autres similitudes entre Moïse et Jésus ?" lui demandais-je. Le prêtre me dit qu'il 'ne pou vait trouver aucune autre ressemblance. Je lui dis que "Si ce ne sont que ces deux seuls critères qui permettent de trouver un candidat à la prophétie du Deutéronome 18:18, alors dans ce cas les critères pourraient s'appliquer à n'importe quel autre personnage biblique qui est venu après Moïse, tels que: Salomon, Esaïe Ezéchiel, Daniel, Osée, Joël, Malachie, Jean le Baptiste,... etc, car eux aus si étaient TOUS juifs mais aussi Prophètes. Pourquoi donc est-ce que cette prophétie ne s'appliquerait à aucun de ces prophètes, et pourquoi uniquement à Jésus ? Pour quoi our quoi devrait-on faire deux poids et deux mesures ?" L e prêtre n'avait plus de réponse. Je continuais : "Voyez vous, mes convictions sont que Jésus est très différent de Moïse, et si je suis dans l'erreur, veuillez me corriger je vous en prie".
{ Chapitre 3 }
TROIS DIFFÉRENCES
Ceci étant dit, je lui tins ce raisonnement : Pre mièrement, Jésus n'est pas comme Moïse, car selon vous "JÉSUS EST UN DIEU", mais Moïse n'est pas un dieu. Suis-je dans le vrai T' Il acquiesça par un : "Oui". Je con-cluais : Donc, Jésus n'est pas comme Moise ! Deuxiè mement, selon vous "JÉSUS EST MORT POUR LES PE CHES DE L'HUMANITÉ", mais Moïse n'eut pas à mourir pour les pêchés du monde. Est-ce vrai ?" Il répondit à nouveau par l'affirmative. Je dis encore: "Donc Jésus n'est pas comme Moise ! Troisièmement, selon vous "JÉSUS ALLA EN ENFER PENDANT TROIS JOURS", mais Moïse n'eut pas à Y aller. Est-ce vrai ?" Il répondit humblement : "O-u-i" . Je concluais pour la troisième fois: De ce fait, Jésus n'est pas comme Moïse".
"Mais, prêtre !" continuais-je. "Ce ne sont pas de véritables faits des faits solides, des faits tangibles; ce ne sont que de simples questions qui ont trait à la foi des gens et sur lesquelles les moins forts peuvent trébucher . ou tomber. Abordons plutôt quelque chose de plus simple et. de plus facile afin que si les moins avertis de vos ouailles avaient à nous écouter parler, ils pourraient com prendre la discussion sans difficulté. Le prêtre était en chanté par la suggestion.
PÈRE ET MÈRE
(1) "Moïse avait un père et une mère, Mohammed aussi avait un père et une mère. Mais Jésus avait seule ment une mère et pas de père humain. Est-ce exact ?" Il me dit: "Oui". Alors je répliquais: "DAAROM IS JESUS NIE SOOS MOSES NIE, MAAR MUHUMMED IS SOOS MOSES !" Ce qui signifie: "Donc Jésus n'est pas comme Moise, mais Mohammed est comme Moise !" (Jusqu'à maintenant le lecteur aura compris que je n'utilisais la langue des afrikanders que dans un but d'ordre pratique'. Je m'arrêterai cependant de l'utiliser dans cette narration
NAISSANCE MIRACULEUSE
(2) "Moïse et Mohammed sont nés normalement et de façon naturelle, c'est-à-dire de l'association physique d'un homme et dune femme; mais Jésus a été créé par un miracle assez particulier. Vous vous rappellerez qu'il est' dit dans l'évangile de Saint Matthieu, premier chapitre,, verset dix-huit (1:18) ". . . Avant leur union (Joseph le Charpentier et Marie) elle se trouva enceinte (par l'action) du Saint-Esprit" . Or Saint Luc nous dit que quand, la bonne nouvelle de la naissance d'un saint garçon lui a été annoncée, Marie pensa: "... Comment cela se produirait il, puisque je ne connais pas d'homme ? L'ange lui répon dit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre..." (Luc 1:35). Le Saint Qor'an confirme la naissance miraculeuse, de Jésus, en des termes plus nobles et plus sublimes. En réponse à sa question logique : "... Mon Seigneur ! Comment au rais-je un fils ? Nul homme ne- m'a jamais touché". L'ange lui répliqua : "... Allah crée ainsi ce qu'il veut lorsqu'il a décrété une chose, il lui dit : "Soit !" et elle est" (11) (Saint Qor'an, AL-'IMRÂN 3:47). "Il n'est pas néces saire à Dieu de planter un grain en l'homme ou en l'animal pour le créer, il n'a qu'à le vouloir et cela se réa lise. C'est la conception musulmane de la naissance de Jé sus". (Lorsque je comparais les versions qor'aniques et blibliques de cette naissance miraculeuse au Directeur, d'une Société Biblique de notre plus grande ville, et que je m'enquis de quelle version il préférerait rendre compte
11. Prière d'ouvrir le Saint Qor'an aux versets, 42, chapitre 3 et 16, chapitre 19, où la naissance de Jésus est racontée. Lisez les versets et leurs commentaires, et attirez l'attention de vos amis chrétiens sur la haute considération dont Jésus et sa mère jouissent en Islam.
à sa fille, la version QOR 'ANIQUE ou BIBLIQUE l'homme inclina la tête et reconnut : "La version Qor'anique"). En bref, je dis au prêtre : "Est-ce vrai que Jésus est né miraculeusement contrairement aux nais sances de Moïse et de Mohammed ?" Il répondit fièrement "Oui !". Je lui dis "Donc Jésus n'est pas comme Moïse, mais Mohammed est comme Moïse". Et Dieu dit à Moïse dans le livre du Deutéronome, chapitre dix-huit verset dix-huit (18:18) "COMME TOI" (comme Moïse or Mo hammed est comme Moïse".
LES LIENS DU MARIAGE
(3) "Moïse et Mohammed se marièrent et firent des enfants, mais Jésus restera célibataire toute sa vie. Est-ce vrai ?" Le prêtre répondit par l'affirmative une fois de plus, alors je répliquais : Donc, Jésus n'est pas comme Moïse, tandis que Mohammed est comme Moise"
JÉSUS REJETÉ PAR SON PEUPLE
(4) "Moïse et Mohammed ont été acceptés de leur vivant en tant que prophètes par leur peuple. Et même s'il est vrai que Moïse eut à souffrir de maintes tracasseries causées par les juifs - qui complotèrent contre lui dans le désert - cependant en tant que nation son peuple l'ac cepta comme un vrai messager de Dieu qui lui était en voyé. Mohammed aussi eut à subir les terribles souf frances que son peuple lui infligea, lui rendant la vie ossible. Or après treize ans de prosélytisme à la Mecque, il dut émigrer de la ville qui l'a vu naître. Cependant, avant qu'il ne décède, les arabes acceptèrent sa mission de Messager d'Allah.
Or, selon la Bible : "ELLE (la lumière, c'est-à-dire Jésus) EST VENUE CHEZ LES SIENS, ET LES SIENS NE L'ONT PAS REÇUE" (Jean 1:11). Et même aujourd'hui, après deux mille ans, son peuple - les Juifs dans leur ensemble - le rejette toujours. Serait-ce exact ? Le prêtre le reconnut effectivement, ce qui me fit dire : "DE CE FAIT, JESUS N'EST PAS COMME MOÏSE MAIS MOHAMMED EST COMME MOÏSE" .
ROYAUME "AUTREMENT DIT"
(5) "Moïse et Mohammed étaient aussi bien prophètes que rois. :Par prophète, je veux dire tout homme qui reçoit la révélation divine pour orienter les hommes. Il' transmet cette guidance aux créatures de Dieu telle qu'il la reçoit, sans rien ajouter ni retrancher. Un roi est toute per sonne gui a pouvoir de vie et de mort sur son peuple. Il est de peu d'importance que cette personne-là porte une couronne ou n'en porte pas, ou si elle a été considérée comme roi ou monarque. Le principal est que si un homme a la possibilité de décider du châtiment capital, alors IL EST ROI. Moïse avait pareil pouvoir. Rappelez vous de l'israëlite qui a été surpris ramassant du bois à brûler le jour du Sabbat. Ne fut-il pas lapidé à mort sur ordre de Moïse ? (Voir Nombres 15:36). D'autres crimes sont aussi mentionnés par la Bible et pour lesquels le châtiment capital était infligé aux juifs sur ordre de Moïse. Mohammed aussi avait pouvoir de vie et de mort sur son peuple.
II y a dans la Bible maints exemples de personnes qui n'avaient reçu que le don de la prophétie mais elles n'étaient pas en mesure de rendre effectives leurs direc tives. Certains de ces Saints hommes de Dieu, tels les prophètes Lot, Jonas, Daniel, Esdras et Jean le Baptiste étaient impuissants devant le rejet pur et simple de leur message. Ils ne pouvaient que le délivrer sans pouvoir imposer la loi. Le Saint Prophète Jésus appartenait malheureusement, à cette catégorie de prophètes. Les évangiles chrétiens le confirment clairement. Car quand Jésus, accusé de sédition, fut présenté au gouverneur ro main Ponce Pilate, il fit une plaidoirie convaincante pour sa défense, afin de réfuter les fausses accusations dont il était l'objet : "JESUS REPONDIT : "MON ROYAUME N'EST PAS DE CE MONDE". SI MON ROYAUME ETAIT DE CE MONDE, MES SERVITEURS AURAIENT COM BATTU POUR MOI, AFIN QUE JE NE SOIS PAS LIVRÉ AUX JUIFS; MAIS MAINTENANT, MON ROYAUME N'EST PAS D'ICI-BAS" (Jean 18:36). Ceci a fini par con vaincre Pilate (un païen) pour qui Jésus n'était pas en pleine possession de toutes ses facultés mentales, il n'apparaissait pas dès lors comme constituant un danger pour son pouvoir.
Jésus ne réclamait qu'un royaume spirituel, en d'autres termes, il prétendait n'être qu'un prophète. Est ce vrai ?" Le prêtre confirma mes propos. Je lui dis donc due "Jésus n'était pas comme Moise mais que Mo hammed au contraire était comme Moïse".
PAS DE NOUVELLES LOIS
(6) "Moïse et Mohammed apportèrent de nouvelles lois et une nouvelle règlementation à leur peuple. Moïse donnait non seulement les dix commandements aux Israëlites, mais aussi un rituel complet pour guider son peuple. Mohammed, de son côté, est venu à un peuple enfoncé dans le barbarisme et l'ignorance. Les hommes , se mariaient avec leur belle-mère et enterraient vivantes Ieurs filles. L'alcoolisme, l'adultère, l'idôlatrie et les jeux de hasard étaient leur quotidien. L'historien Gibbon dans son "Histoire du déclin et de la chute de l'Empire Ro main" (1776) nous dépeint les Arabes avant l'Islam en ces termes: "LA BRUTE HUMAINE, PRESQUE DÉPOURVUE DE SENS, N'EST QUE LÉGÈREMENT DIFFÉRENTE DU RESTE DE LA CRÉATION ANIMALE". II était très difficile de faire la différence entre "l'homme" et "l'animal" de cette époque; les hommes n'étaient qu'animaux sous une forme humaine.
De ce barbarisme abject, Mohammed a élevé son peuple et en a fait "un flambeau de lumière et de savoir", selon les propos de Thomas Carlyle. "POUR LA NATION ARABE, C ÉTAIT COMME NAITRE DES TENEBRES POUR ALLER VERS LA LUMIERE. ET C'EST AINSI QUE POUR LA PREMIERS FOIS L'ARABIE EST VENUE A LA VIE. UN PEUPLE DE PAUVRES BERGERS, ERRANT SANS ETRE REMARQUÉ DANS LEUR DÉSERT DEPUIS LA CRÉATION DU MONDE. REGARDEZ, LE LAISSE POUR-COMPTE ;DEVENIR NOTABLE OU MONDE;. LE PETIT DEVENIR GÉANT DU MONDE. ET EN L ESPACE D'UN SIECLE, L'ARABIE EST A GRENADE D'UN COTE ET A DELHI DE L: AUTRE; ETlNCELANTE EN VALEUR ET SPLENDEUR, ET BRILLANTE DE GENlE. L'ARABIE BRILLERA LONGTEMPS AU-DESSUS D'UNE GRANDE PARTIE DU MONDE..." Le fait est que Mohammed a don né à son peuple une loi et une discipline qu'il n'avait ja mais connu auparavant.
"Pour ce qui est de Jésus, lorsque les Juifs le sus pectèrent d'imposture, et qu'ils le crurent être venu pour pervertir leurs enseignements, il lui fut très difficile de les convaincre du contraire. Jésus dut pour cela les rassurer et leur dire qu'il n'était pas venu avec une nouvelle reli gion. Pas de nouvelles lois et pas de nouvelles règlemen tations. Je cite ses propres termes relevés dans les évan giles
"NE PENSEZ PAS QUE JE SOIS VENU ABOLIR LA LOI OU LES PROPHETES. JE SUIS VENU NON POUR ABOLIR, MAIS POUR ACCOMPLIR. EN VÉRITÉ jE VOUS LE DIS, JUSQU'A CE QUE LE CIEL ET LA TERRE PASSENT, PAS UN SEUL IOTA, PAS UN SEUL TRAIT DE LETTRE DE LA LOI NE PASSERA, JUSQU'A CE QUE TOUT SOIT ARRIVÉ" (Matthieu 5:17-18). En d'autres termes, ii n'était venu avec aucune loi ou règlementation; ii était simplement venu pour accomplir l'ancienne loi. C'est ce qu'il a essayé de faire comprendre aux Juifs. A moins qu'il ne parlait qu'à demi-mots, essayant de les bluffer pour qu'ils l'acceptent en tant qu'homme de Dieu, usant de subterfuges pour leur faire "avaler" une nouvelle religion ! ce qui ne pouvait être le cas. D est impensable que ce Messager ait jamais utilisé de moyens aussi dé oyaux dans le but de pervertir la Religion de Dieu. Il s'est lui-même soumis aux lois de Dieu. II observait les commandements de Moïse et respectait le Sabbat. Pas une seule fois il n'a été montré du doigt par le moindre juif, l'accusant de ne pas jeûner ou de ne pas se laver les mains avant de manger. Accusations qui étaient souvent dirigées contre ses propres disciples, mais jamais contre Jésus en personne, car il était un bon juif qui honorait les lois des prophètes, ses prédécesseurs. En fait, il n'a ni inventé de nouvelle religion, ni proposé de nouvelles lois à l'opposé de Moïse et de Mohammed. Ne suis-je pas dans le vrai ? demandais-je au prêtre. Il me répondit encore par l'affirmative, ce à quoi je répliquais : "De ce fait, Jésus n'est pas comme Moïse mais Mohammed est comme Moïse".
COMMENT ILS SONT MORTS
(7) "Moïse et Mohammed, tous deux décédèrent de mort naturelle. Mais, selon la chrétienté, Jésus aurait été violemment tué sur la croix (I2). Est-ce exact ?" Le prêtre dit: "Oui". Je déclarais : Donc, Jésus n'est pas comme Morse mais Mohammed est comme Moïse".
AU PARADIS
(8) "Moïse et Mohammed sont tous les deux restés enterrés après leur mort alors que, selon vous, Jésus est au Paradis. Est-ce exact ?" Le prêtre confirma encore une fois, ce qui me fit dire à nouveau que "Jésus n'était en core une fois pas comme Moise, mais que Mohammed bien au contraire l'était".
12. Consulter "Crucifixion ou Cruci fiction ?" par le même au teur.
{ Chapitre 4 }
ISMAEL, LE PREMIER NÉ
Voyant que le prêtre ne faisait plus qu'admettre désespérément et sans aucune contestation tous les points que je soulevais, je lui dis : "Prêtre, ce que j'ai fait jusque là n'était que de mettre en valeur un seul point de toute la prophétie, c'est-à-dire démontrer que l'expression "COMMETOI" ("comme toi Moïse") ne concerne pas Jésus. Mais la prophétie ne s'arrête pas à ces deux petits mots, mais occupe toute la phrase suivante : "JE LEUR SUSCITERAI DU MILIEU DE LEURS FRERES UN PROPHETE COMME TOI..." L'accent est mis sur les mots "Du milieu de leurs frères". Moïse et son peuple les Juifs sont ici considérés comme une entité raciale et en tant que telle, leurs frères seraient sans aucun doute les Arabes. Voyez vous, la Sainte Pible dit d'Abraham qu'il est "l'Ami de Dieu". Abraham avait deux femmes, Sarah et Agar. Agar donna un fils à Abraham, SON PREMIER-NÉ "... Et Abram (13) appela Ismaël le FILS que Agar lui avait don né" (Génèse 16:15).
"Abraham prit SON FILS Ismaël..." (Génèse 17:23). "SON FILS Ismaël était âgé de treize ans, lorsqu'il fut circoncis" (Génèse 17:25).Jusqu'à l'âge de TREIZE ANS, Ismaël était LE SEULfils et l'UNIQUE semence d'Abraham quand le contrat fut ratifié entre Dieu et Abra ham. Dieu donna à Abraham un autre garçon du nom d'Isaac, porté sur Sarah, et qui était bien plus jeune qu'Ismaël.
LES ARABES ET LES JUIFS
Si -Ismaël et Isaac sont les enfants d'un même père, Abraham, c'est qu'ils sont frères. Et donc, les enfants de l'un -sont les FRERES des enfants de l'autre. Les enfants d'Isaac sont les juifs et les enfants d'Ismaël sont les Arabes, ils sont donc FRERES les uns des autres. La Bible affirme "IL (ISMAËL) DEMEURERA FACE A TOUS SES FRERES" (Génèse 16':12). "... ISMAËL S'ÉTABLIT EN FACE DE TOUS SES FRERES" (Génèse 25:18). Les enfants d'Isaac sont les frères des ismaëlites. De même que Mohammed est issu des frères des israëlites car il est un des descendants d'Ismaël, le fils d'Abraham. C'est 13. Selon la Bible, le nom d'Abraham était Abram avant qu'il ne fut changé par Dieu en Abraham. exactement ce que la prophétie rapporte "DU MILIEU DE LEURS FRERES" (Deutéronome 18:18). A cet endroit, la prophétie mentionne distinctement que le futur prophète ,qui sera comme Moïse doit être issu, NON PAS d'entre les •'enfants d'Israël" ou du "milieu d'eux", mais doit être issu du milieu de leurs frères. MOHAMMED ÉTAIT DONC DU MILIEU DE LEURS FRERES !
LES PAROLES DANS LA BOUCHE
La prophétie se poursuit ainsi : "...JE METTRAI MES PAROLES DANS SA BOUCHE..." Qu'est-ce que cela signifie lorsqu'il est dit "Je mettrai mes paroles dans votre bouche ?" Voyez-vous quand, au début de notre entretien, je vous (le prêtre) avais demandé d'ouvrir la Bible au chapitre 18, verset 18 du Deutéronome, et si je vous avais demandé de lire et que vous aviez lu, cela aurait-il signifié que je mettais mes paroles dans votre bouche ? Le prêtre répondit par la négative. Je continuais sur, ma lancée : "Si j'avais à vous enseigner une langue telle que -l'Arabe dont vous n'avez aucune connaissance, et si je vous demandais de lire ou de répéter après moi ce que je prononce, c'est à-dire:
1- DIS: "LUI, ALLAH EST UN (et l'unique)2 - ALLAH, L'ABSOLU3 - IL N'ENGENDRE PAS; ET N'EST PAS ENGENDRE;4 - ET NUL N'EST EGAL A LUI!"(Saint Qor'an 112:1-4)
Ne serait-ce pas cela que de mettre dans vôtre bouche des paroles d'une langue étrangère que vous n'avez jamais entendu et que vous prononcez maintenant? Le prêtre concéda que c'était effectivement cela. Alors, je lui dis que c'était ainsi et de manière identique que Ia parole du Saint Qor'an était révélée à Mohammed par Dieu Tout-Puissant.
L'Histoire nous apprend que Mohammed était alors âgé de quarante ans. II se trouvait dans une caverne, quelques cinq kilomètres environ au nord de la ville de la Mecque. C'était la 27ème nuit du Ramadhan, un des mois lunaires des musulmans. Dans la caverne où se trouvait le Messager, l'Archange Gabriel ordonne dans la langue de Monammed : (xxxxx)ce qui signifie LIS ! ou PROCLAME ! ou RÉCITE ! Mohammed est terrifié et dans sa confusion répond: ; (xxxxx)ce qui signifie : JE NE SAIS PAS LIRE! L'ange lui ordonne la même chose une seconde fois, mais obtient ie même résultat. Alors, en répétant le même ordre pour la troisième fois, l'ange à cette occasion poursuit
LIS AU NOM DE TON SEIGNEUR QUI A CRÉÉ!
Maintenant, Mohammed comprend que ce qui lui était demandé de faire, était de RÉPÉTER ! de RÉCITER! Alors, il répète les paroles qui ont été mises dans sa bouche!
1 - "LIS: AU NOM DE TON SEIGNEUR QUI A CRÉÉ!2 - IL A CRÉÉ L'HOMME D'UN CAILLOT DE SANG; 3 - LIS! CAR TON SEIGNEUR EST LE PLUS GENEREUX 4 - QUI A INSTRUIT L'HOMME AU MOYEN DU QALAM (LA PLUME) -. 5 - ET LUI A ENSEIGNE CE QU'IL IGNORE". (Saint Qor'an 96:1-5)
Ce sont là les cinq premiers versets qui ont été révé lés à Mohammed et qui occupent maintenant le début du quatre vingt seizième (96ème) chapitre du Saint Qor'an.
LE TEMOIN FIDELE
Immédiatement après le départ de Gabriel, Mohammed rentra précipitamment chez lui. Ii était terrifié et tout ruisselant. II demanda à Khadidja, sa femme bien aimée, de "bien le couvrir". Il s'allongea pendant qu'elle veillait à son chevet. Quand il retrouva son sang-froid, il lui raconta ce qu'il avait vu et entendu. Elle le rassura sur sa foi en lui, et lui certifia qu'Allah n'accepterait jamais qu'une chose pareille, aussi terrible, lui arrive. Sont-ce là les confessions d'un imposteur ? Les imposteurs ont-ils l'habitude de reconnaître que quand un ange du ciel vient à leur rencontre avec un message du Très-Haut ils pani quent, terrifiés et transpirant, en courant vers leur femme? N'importe quel critique peut considérer que ces réactions et confessions sont celles d'un homme honnête et sincère, d'un homme de vérité - "El-Amine" - L'Honnête, le Juste, le Véridique.
Lors des vingt-trois années suivantes de sa vie pro phétique, des "paroles étaient mises dans sa bouche", et i1 les prononçait. Elles eurent un effet indélébile sur son caeur et son esprit; et comme le volume des Ecritures Saintes (le Saint Qor'an) prenait de l'ampleur,' elles étaient notées sur des feuilles de palmier, sur des peaux et omo plates d'animaux et dans le coeur de ses disciples dé voués. Et, avant sa mort, 'l'ordre du texte (qor'anique) a été arrangé tel que nous le trouvons aujourd'hui dans le Saint Qor'an.
Les paroles de la révélation étaient réellement mises dans sa bouche, exactement comme prédit dans la prophétie qui nous concerne : "...JE METTRAI MES PA ROLES DANS SA BOUCHE..." (Deutéronome 18:18).-.
LE PROPHETE ILLETTRÉ
L'expérience de Mohammed dans la caverne de Hira, connue par la suite sous le nom de Djebel-Ennour La Montagne de la Lumière -, et sa réponse à cette toute première révélation est l'accomplissement exact d'une autre prophétie biblique. Dans le livre d'Esaïe, chapitre 29, verset 12,. il est écrit: "OU COMME UN LIVRE" (El Ki tab, El Qor"an - la "Lecture", la "Récitation") "QUE L'ON DONNE A UN HOMME QUI NE SAIT PAS LIRE", le prophète illettré (voir Saint Qor'an 7:158) "EN DISANT: LIS DONC CELA! (14) ET QUI REPOND JE NE SAIS PAS LIRE". Je ne sais pas lire est la traduction exacte des mots que Mohammed dit à deux reprises au Saint-Esprit - L'Archange Gabriel - lorsqu'il lui fut ordonné „LIS
Permettez-moi de citer le verset en entier sans aucune coupure tel qu'il est dans la Nouvelle Version Segond Révisée "OU COMME UN LIVRE QUE L'ON DONNE A UN HOMME QUI NE SAIT PAS LIRE, EN DI SANT: LIS DONC CELA! ET QUI REFOND: JE NE SAIS PAS LIRE" (Esaie 29:12).
14. Dans la version de la Bible utilisée par l'auteur, "La version du Roi James" - plus connue sous le nom de "La Bible de 1611" (Authorised Version en anglais) - après "Read this" - Lis cela -, vient la phrase "1 pray thee" qui peut se traduire par "je vous en prie" ou encore "je vous en conjure", mais qui ne se trouve pas dans la version française utilisée ici. Cette phrase, employée dans la version anglaisé, ne se trouve également pas dans les manuscrits hébraïques originaux; à comparer d'ailleurs avec "La version Douay" des catho liques romains mais aussi avec les versions "RSV" (Revised Stan dard Versions) des protestants, versions anglaises essentiellement.
Il est à noter qu'il n'y avait pas de Bibles en Arabe (15) au sixième siècle de l'ère chrétienne, du temps où Mohammed vivait et prêchait ! De plus, i1 était tout à fait illettré et sans aucune instruction. Personne ne lui avait jamais appris le moindre mot. C'était son Créateur qui était son propre enseignant.
3 - "IL NE PARLE PAS SOUS L'EMPIRE DE LA PASSION (DE SON PROPRE DÉSIR)4 - MAIS C'EST (EFFECTIVEMENT) UNE RÉVÉLATION (QUI LUI A ETE) INSPIRÉE5 - LE PUISSANT, LE FORT ( L'ARCHANGE GABRIEL ) LA LUI A FAIT CONNAITRE (ENSEIGNEE) (Saint Qor'an 53:3-5)
Sans avoir rien appris des hommes, "il a ridiculisé la sagesse du plus savant d'entre eux".
15. Il y a aujourd'hui des Bibles Arabes en Quatorze écritures et dia lectes différents, et cela uniquement pour les Arabes. Consultez à ce propos "Les Évangiles en plusieurs langues" généralement disponible auprès des Sociétés Bibliques.
UN GRAVE AVERTISSEMENT
"Voyez comment les prophéties lui vont comme un gant", dis-je au prêtre. "Nous 'n'avons pas à les étirer dans tous les sens pour justifier leur accomplissement en Mohammed"
"Toute votre argumentation semble très intéres sante" me répondit le prêtre, "mais elle n'a aucune consé quence réelle sur notre foi, parce que nous, chrétiens, avons Jésus-Christ, le Dieu "incarné" qui nous a racheté de l'asservissement du péché !"
"Comment cela peut-il être sans importance ?" lui demandais-je, "Dieu ne pensait pas comme vous tant il s'est donné de peine pour voir ses avertissements conser vés. Dieu savait qu'il y aurait des gens comme vous qui, avec beaucoup de désinvolture et de froideur, ne tien draient pas compte de sa parole. Alors, dans le verset sui vant du même chapitre du Deutéronome (18:19), il a ainsi poursuivi sa prophétie par un terrible avertissement : "ET SI: QUELQU'UN N'ÉCOUTE PAS MES PAROLES QU'IL DIRA EN MON NOM, C'EST MOI QUI LUI EN DEMANDE RAI COMPTE" (Dans la Bible Catholique les mots de la fin sont "Je serai le vengeur" - autrement dit, "je me ven gerai de vous" ou "Je prendrai ma revanche !).Est-ce que cela ne-vous terrifie pas ? Dieu Tout-Puissant menace de se venger ! Nous tremblons à en être malade si quelque voyou venait à nous menacer, et cependant, vous n'avez aucune crainte d'un avertissement qui vient de Dieu ?"
"Mais, miracle des miracles ! Dans ce verset du Deutéronome, le dix-neuvième - (19) - du chapitre dix huit (18), nous avons un autre accomplissement de la pro phétie en Mohammed ! Remarquez les mots employés "...MES PAROLES qu'il dira EN MON NOM..." Et au nom de qui Mohammed parle-t-il ?" J'ouvris le Saint Qor'an - la traduction du Allama Youssouf Ali {*} - au cent quatorzième chapitre (114), "Sourate Ennas" ou "Les gens" qui constitue le dernier chapitre du livre, et je mon trais à mes interlocuteurs la formule en tête du chapitre :
et sa signification: "AU NOM DE DIEU, LE OUT CLÉ MENT, LE TOUT MISÉRICORDIEUX". Je faisais de même pour le cent treizième chapitre (113)
tout en montrant au prêtre son sens figurant dans la page opposée: "AU NOM DE DIEU, LE TOUT CLÉMENT, LE TOUT MISÉRICORDIEUX". Ensuite, je répétais la même démonstration en remontant les sourates 112,111,110...
(*) Le "Allama" (ou Savant) Youssouf Ali est l'auteur d'un remar quable travail de traduction et commentaires en anglais (N.D.T.).
La même formule et le même sens se trouvaient sur chaque page, car les dernières SOURATES (ou Chapitres) du Saint Qor'an sont courtes et n'occupent chacune qu'une page environ.
"Or, que demande donc cette prophétie pour être ac complie ? "...QU'IL DIRA EN MON NOM", et au nom de qui Mohammed parle-t-il ? "AU NOM DE DIEU, LE TOUT CLÉMENT, LE TOUT MISÉRICORDIEUX". La prophétie s'accomplit à la lettre en Mohammed ! "Chaque chapitre du Saint Qor'an, à l'exception de la neuvième {9ème) sourate, commence par la formule
"AU NOM DE DIEU, LE TOUT CLÉMENT, LE TOUT MISÉRICORDIEUX"
Le Musulman commence chacun de ses actes licites par la Sainte formule. Mais le Chrétien commence par "Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" (16 )
Quant au chapitre dix-huit du Deutéronome, je vous ai donné plus de quinze (15) raisons qui expliquent pour quoi cette prophétie concerne PLUTÔT Mohammed que Jésus.
16. Les théologiens chrétiens sont même tout à fait ignorants du "nom de Dieu". En fait "Dieu" n'est pas un nom et "Père" l'est en core moins. Quel 'est alors son nom ? Reférez-vous à l'ouvrage "Quel est son nom ?" écrit par le même auteur et bientôt disponible en langue française.
{ Chapitre 5 }
LES BAPTISTES CONTREDISENT JÉSUS
Aux temps du Nouveau Testament, nous savons que les juifs attendaient encore l'accomplissement de la prophétie de QUELQUUN 'COMME MOÏSE; voir à ce sujet l'évangile de Jean 1:19 à 25. Lorsque Jésus déclarait qu'il était bien le Messiah (Messie) des juifs, ceux-ci com mencèrent à s'interroger au sujet d'Elfe : Où était-il ? Les juifs avaient une prophétie parallèle qui disait qu'avant la venue du Messie, c'était Elie qui devait d'abord apparaître lors de sa seconde venue. Jésus confirme cette croyance juive
"...ELIE VIENT RÉTABLIR TOUTES CHOSES. MAIS JE VOUS DIS QU'ELIE EST DEJA VENU, ET QU'ILS NE L'ONT PAS RECONNU... LES DISCIPLES COMPRIRENT ALORS QU'IL LEUR PARLAIT DE JEAN BAPTISTE" (Matthieu 17:11-13).
Selon le Nouveau Testament, les juifs n'étaient pas des gens à "avaler" les paroles de n'importe quel prétendu Messie. Lors de leurs recherches, ils éprouvèrent d'intense-s difficultés dans le but de trouver leur véritable Messie. Et ceci est confirmé par l'Évangile de Jean "VOICI LE TEMOIGNAGE DE JEAN," (le Baptiste)
"LORSQUE LES JUIFS ENVOYERENT DE JÉRUSALEM DES SACRIFICATEURS ET DES LÉVITES POUR LUI DE MANDER: TOI, QUI ES-TU ? IL CONFESSA SANS LE NIER, IL CONFESSA : MOI, JE NE SUIS PAS LE CHRIST" (Jean 1:i9-20).
C'était tout à fait naturel, car i1 ne pouvait y avoir deux Messies (17) en même temps. Si Jésus était le Christ, alors Jean ne pouvait pas l'être ! "ET ILS LUI DEMANDERENT : QUOI DONC ? ES-TU ELIE ? ET IL DIT: JE NE LE SUIS PAS..." (Jean 1:21). Dans ce passage, Jean !e Baptiste contredit Jésus ! Jésus dit que Jean est "Elie" et Jean nie ce que Jésus lui attribue. L'un des DEUX (Jésus, ou Jean) - Que Dieu préserve - ne dit pas du tout la VÉRITÉ ! Cependant, nous savons selon le témoignage de Jésus lui-même, que Jean le Baptiste était le plus grand des prophètes Israëlites :
"EN VÉRITÉ JE VOUS LE DIS, PARMI CEUX QUI SONT NES DE FEMMES, IL NE S'EN EST PAS LEVÉ DE PLUS GRAND QUE> JEAN-BAPTISTE..." (Matthieu 11: 11).
Nous antres, musulmans, connaissons Jean le Baptiste sous le nom de Saiiina YAHIA `Aaleihi-Ssalam (Que la paix d'Allah soit sur lui).
17. Les juifs n'attendaient qu'un seul Messiah (Messie) pas deux.
Nous le respectons comme un vrai prophète d'Allah. Le Saint Prophète Jésus que nous connaissons sous le nom de Saïdna VISSA `Aaleihi Ssalam (Que la paix d'Allah soit sur lui), est aussi appré cié et aimé comme l'un des plus grands messagers du Tout-Puissant. Comment, nous musulmans, pourrions nous jamais imputer des mensonges à l'un ou à l'autre.? Mais laissons aux chrétiens le soin de résoudre ce problème entre Jean et Jésus, car leurs "écritures sacrées" abondent en contradictions qu'ils ont transformé en "Propos Mystérieux de Jésus" (18) Nous, Musulmans, sommes véritablement intéressés par la dernière question posée à Jean le Baptiste par l'élite juive : "... ES-TU LE PROPHETE ? ET IL RÉPONDIT' : NON" (Jean 1:21).
TROIS QUESTIONS!
Remarquez qu'aux trois questions différentes et tout à fait distinctes qui étaient posées à Jean le Baptiste, il ré pondit à trois reprises par autant de NON(s) catégoriques.
18. Voir l'article paru dans le magazine "TIME" du 30 Décembre 1974, dont le titre est "Jusqu'à quel poing la Bible est vraie ?" Et pour recevoir l'article "50.000 erreurs dans la Bible ?" qui est parue dans le magazine chrétien "AwAKe !" ("Réveille-toi") le H Septem bre 1957, écrire à l'auteur qui vous enverra un exemplaire (en anglais) de la reproduction de l'article 'en question.
Pour mieux comprendre, récapitulons les questions qui lui furent adresssées
(1) Es-tu le Christ ? (2) Es-tu Elie ? (3) Es-tu le Prophète ?
Cependant, les spécialistes de la Chrétienté n'y voient là que deux questions implicitement posées. Mais pour s'assurer avec certitude que les juifs avaient bien T-R-0-I-S différentes prophéties dans leur esprit lors qu'ils interrogeaient Jean le Baptiste, prenons connais sance des reproches qu'ils lui faisaient, dans les versets suivants :
"ILS L'INTERROGERENT ET LUI DIRENT: POUR QUOI DONC BAPTISES-TU, SI TU (a) N'ES PAS LE CHRIST, (b) NI ELIE, (c) NI LE PROPHETE ? (Jean 1:25)
Les juifs attendaient l'accomplissement de TR0IS prophéties tout à fait distinctes : Une, la venue du CHRIST. Deux, la venue d'Elie, et Trois, -la venue de CE PROPHETE.
"CE PROPHETE"
Si nous parcourons n'importe quelle Bible qui com porte des annotations ou des renvois, il nous sera possi ble de trouver écrit dans la marge ou en bas de page, que les mots "le prophète" ou "'ce prophète", qui apparaissent dans l'Evangile de Saint Jean en 1:21 et 1:25, renvoient à la prophétie du Deutéronome, chapitre 18, versets 15 et 18. Or, "ce prophète", "le prophète comme Moïse", "COMME TOI", nous l'avons très largement démontré par des preuves accablantes, concernait non pas Jésus nais; bien MOHAMMED !
Nous autres, Musulmans, ne nions pas que Jésus était le "Messie", terme qui est traduit par "Christ" (19). Nous ne contestons pas les "mille et une prophéties", dont les chrétiens revendiquent l'abondance dans l'Ancien Testament, annonçant la venue du Messie. Ce que nous disons, c'est que le verset 18, chapitre 18, du Deutéro nome ne s'adresse PAS à Jésus-Christ, mais est une pro phétie explicite à propos du Saint Prophète MOHAMMED.
Le prêtre, très poliment, prit congé de moi en recon naissant avoir pris beaucoup de plaisir dans la discussion, ajoutant qu'il serait très ravi de me voir un jour prendre la parole sur le sujet devant son assemblée. Cela fait main tenant plus de dix ans que la promesse d'invitation m'a été faite, or j'attends toujours ce privilège.
19. Comment le terme Messiah a été transformé en Christ ? Voir pour cela l'ouvrage "Quel est son nom ?"
Je suis, cependant, réellement convaincu que le prê tre était sincère lorsqu'il m'offrit de venir m'adresser ;à ses fidèles, mais les préjugés disparaissent difficilement. Et après tout; qui accepterait de perdre son auditoire (ou son troupeau).
L'ÉPREUVE DE VERITE
J'aimerais poser une question à tous les agneaux du Christ. Pourquoi n'appliquent-ils pas l'épreuve de vérité, que le Maître lui-même souhaitait qu'ils appliquent à qui conque aurait. l'idée de revendiquer la prophétie ? N'a-t-il pas dit: "VOUS LES RECONNAITREZ A LEURS FRUITS CUEILLE-T-ON DES RAISINS SUR DES ÉPINES, OU DES FIGUES SUR DES CHARDONS? TOUT BON ARBRE PORTE DE BONS FRUITS, MAIS LE MAUVAIS ARBRE PRODUIT DE MAUVAIS FRUITS... C'EST DONC A LEURS FRUITS QUE VOUS LES RECONNAITRÈZ". (Matthieu 7:16-20).
Pourquoi avoir si peur de mettre en application cette :épreuve aux enseignements de Mohammed ? Vous trou verez dans le dernier Testament de Dieu - le Saint Qor'an `- le véritable accomplissement des enseignements de Moïse et de Jésus qui apporteront au monde la paix et le bonheur tant désirés.
"SI UN HOMME TEL QUE MOHAMMED ÉTAIT A MEME D'ASSUMER LE LEADERSHIP DU MONDE MO DERME, IL RÉUSSIRAIT (SANS NUL DOUTE) A EN RE SOUDRE LES PROBLEMES ET A LUI ASSURER LA PAIX ET LE BONHEUR SI NÉCESSAIRES" (Georges Bernard Shaw).
LE PLUS GRAND
Le magazine hebdomadaire américain "TIME" en date du 15 Juillet 1974, contenait une quantité d'opinions émises par différentes personnalités. Des historiens, des écrivains, des militaires de carrière, des hommes d'affaire et autres se sont prononcés sur la question de savoir "QUELS ONT ETE LES GRANDS LEADERS DE L'HISTOIRE ?" Certains dirent qu'il s'agissait de Hitler; d'autres ont préféré choisir Gandhi, Bouddha, Lincoln et leurs équivalents. Mais Jules Masserman, un PsYchana liste des États-Unis, commença d'abord par déterminer des normes objectives en choisissant les critères les plus justes qui lui permettraient d'émettre un jugement. Pour lui
"LES LEADERS DOIVENT (NÉCESSAIREMENT) ACCOMPLIR TROIS FONCTIONS
(1) Pourvoir au bien-être de leurs administrés, (2) Réaliser une organisation sociale dans laquelle les gens pourraient se sentir relativement en sécurité et (3) Leur procurer (aux gens) un ensemble de croyances".
Armé des trois critères sus-cités, il passe en revue l'Histoire de l'Humanité et analyse ainsi les personnalités marquantes telles Hitler, Pasteur, César, Moïse, Confu cius et autres, pour finalement conclure de la sorte:
"DES GENS COMME PASTEUR ET SALK SONT DES LEADERS QUI NE RÉUNISSENT QUE LA PRE MIERE CONDITION. D'AUTRES COMME GANDHI ET CONFUCIUS, D'UNE PART, ALEXANDRE, CÉSAR ET HITLER D'AUTRE PART, SONT DES LEADERS SELON LE DEUXIEME ET, PEUT-ETRE, LE TROISIEME CRI TERE. JÉSUS ET BOUDDHA N'APPARTIENNENT QU'A LA TROISIEME CATÉGORIE DE LEADERS SEULEMENT. C'EST PEUT-ETRE MOHAMMED LE PLUS GRAND LEADER DE TOUS LES TEMPS, CELUI QUI ASSUME LES TROIS FONCTIONS (ROLES) EN MEME TEMPS. Et â un degré moindre, MOïSE FIT DE MEME".
Partant des normes objectives établies par le Profes seur de l'Université de Chicago (Mr Masserman), quÏ je crois est juif, JÉSUS et BOUDDHA ne sont nulle part dans le gotha des "Grands Leaders de L'Humanité Mais par une étrange coïncidence il associe Moïse et Mohammed (ensemble tous deux !) apportant ainsi plus de poids à l'argument principal du sujet qui nous concerne: due JÉ SUS n'est pas comme MOÏSE, mais due MOHAMMED lui est comme MOÏSE. C'OMME Toi" (Deutéronome 18:18), autrement dit comme MOÏSE !
En conclusion, je terminerai par une citation d'un Révérend Chrétien, commentateur de la Bible, suivie d'une citation de son Maître
"LE CRITERE ULTIME D'UN VÉRITABLE PROPHETE EST LE CARACTERE MORAL DE SON EN SEIGNEMENT". (Professeur Dummelow) "C'EST DONC A LEURS FRUITS QUE VOUS LES RECONNAITREZ". (Jésus-Christ)
{ Chapitre 6 }
VENEZ, RAISONNONS ENSEMBLE !
DIS: "O CENS DU LIVRE VENEZ A UNE PAROLE COMMUNE ENTRE NOUS ET VOUS QUE NOUS N'ADORONS QUE DIEU; QUE NOUS NE LUI ASSOCIONS RIEN; QUE NUL PARMI NOUS NE SE DONNE DE SEIGNEUR, EN DEHORS DE DIEU". ET S'ILS SE DÉTOURNENT, DITES-LEUR "TÉMOIGNEZ QUE NOUS SOMMES (VRAIMENT) SOU MIS (EN ISLAM)". (Saint Qor'an 3:64)
"GENS DU LIVRE" est le titre respectueux par le quel 1e Saint Qor'an s'adresse aux juifs et aux chrétiens. Le musulman est dans l'obligation d'inviter - Ô "GENS DU LIVRE!" - Ô Peuple Instruit ! Ô Peuple (gens) qui se réclame être le "réceptacle" de la Révélation Divine, d'une Ecriture Sainte; rassemblons-nous autour d'une plate forme commune "que nous n'adorons personne d'autre (rien) que Dieu", car nul en dehors de Dieu n'est digne d'adoration; et pas pour la raison contenue dans la Bible
"...CAR MOI, L'ETERNEL, TON DIEU, JE SUIS UN DIEU JALOUX, QUI PUNIS LA FAUTE DES PERES SUR LES FILS JUSQU'A LA TROISIEME ET A LA QUA TRIEME (GÉNÉRATION) DE CEUX QUI ME HAÏSSENT" (Exode 20:5),
mais parce qu'il est notre Seigneur et qu'il nous aine tant, qu'il est notre Soutien et le Guide qui nous permet d'évoluer, et.qu'il est digne de toutes les louanges, prières et dévotions.
En théorie, les Juifs et les Chrétiens approuveraient les trois propositions contenues dans le verset qor'anique cité plus haut. En pratique, ils ne le font pas. Car, mis à part les erreurs doctrinales au sujet de l'unicité du Seul Vrai Dieu (ALLAH SoubhanaHou oua ta `ala) il y a la ques tion lié au Clergé (qui parmi les Juifs aussi était hérédi taire), comme si un simple être humain - Cohen, Pape, Prêtre ou Brahman - pouvait prétendre une supériorité quelconque en dehors du fait qu'il soit un peu plus versé dans le savoir et qu'il mène une vie pure. Et comme si un simple être humain pouvait être l'intermédiaire entre l'homme et Dieu d'une façon ou d'une autre. L'ISLAM (DE TOUTES LES MANIÉRÉS) NE RECONNAIT AUCUN CLERGÉ!
Le Crédo de l'Islam nous est donné dans ce verset en un seul jet:
Dites : NOUS CROYONS EN ALLAH,A CE QUI NOUS A ETE REVELE, A CE QUI A ETE REVELE A ABRAHAM, A ISMAEL, A ISAAC, A JACOB ET AUX TRIBUS,A CE QUI A ETE DONNE A MOÏSE ET A JESUS,. A CE QUI A ETE DONNE AUX PROPHETES, DE LA PART DE LEUR SEIGNEUR. NOUS N'AVONS DE PREFERENCE (ne faisons aucune différence) POUR AUCUN D'ENTRE EUX; ET NOUS SOMMES SOUMIS A ALLAH (en Islam)" (Saint Qor'an. 2:136)
La position du Musulman est claire. Il ne prétend pas être le dépositaire d'une religion qui lui est particu lière. L'Islam n'est ni une secte, ni une religion ethnique. Dans son optique, toutes les religions ne sont qu'une, car la Vérité est une. C'ETAIT LA MEME RELIGION (ENSEIGNEE) PRECHEE PAR TOUS LES PRECEDENTS PROPHETES (Voir à ce sujet le verset 13, chapitre 42 du Saint Qor'an). C'était la vérité enseignée dans tous les livres inspirés (par Dieu). Dans son essence; cela équivaut à une conscience de la Volonté et du Plan de Dieu, et une sou mission heureuse à cette Volonté et à ce Plan. SI QUI CONQUE CHERCHE UNE RELIGION AUTRE QUE y CELLE-CI, IL EST EN CONTRADICTION AVEC SA PROPRE NATURE, COMME IL EST EN CONTRADIC TION AVEC LA VOLONTÉ ET LE PLAN DE DIEU. Pareille personne ne peut espérer de guidance, car elle y a délibé rément renoncé.